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Par verismo-lagardere le 9 Novembre 2014 à 01:05
LE TEMPS DE LA NUIT
J’arrache le temps à la nuit
Mais l’homme que je suis
Part souvent après minuit
Dans l’immensité infini
Il n’y a plus de temps, pourtant je vie
Dans ce vide où s’envole l’esprit
Je ferme les yeux, me voilà surpris
Du silence régnant dans le vide sans bruits
Je ne vois plus mon corps qui fuit
Autour de moi le calme luit
Je ne pense plus, je suis en oubli
Ai-je trouvé le jardin paradis ?
Il est immense et moi tout petit
Je ne peux rien toucher : surpris
Tout baigne dans les nuages cotonneux ici
Plénitude sereine, je suis heureux aussi
Je ne pense plus, je ne rêve plus, je vie
Au jour d’une nuit recommence ma vie
Mon âme est : où mon corps ne peut être en survie
Chaque nuit je meurs, chaque jour à renaître la vie
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Par verismo-lagardere le 5 Novembre 2014 à 23:59
CIEL DE LOUP
J’ai vu un ciel de loup
Le feu était partout
Un feu plein de mystère
Du ciel jusqu’à la terre
Les yeux s’enivre de l’onde
Les flammes fondent
Dans la mer profonde
L’océan cache la brume
Partout caresse l’écume
L’horizon dans ses lumières
Blanchit la côte entière
Le goéland effleure l’abime
Où se cache l’ombre sublime
L’alcyon chante, trouble l’eau
Le phare lointain résiste à ses assauts
Ce n’est plus le temps des pirates
Résistant aux vagues scélérates
La tempête s’est déchainée
Dans l’horizon de la nuit damnée
J’ai vu un ciel de loup
Le feu était partout
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Par verismo-lagardere le 2 Novembre 2014 à 23:00
L’HOMME ET L’ANIMAL
L’homme et l’animal
L’homme et le cheval
L’un à asservir l’autre
S’aiment comme des apôtres
Corps à corps en liberté
Chacun se prévaut d’être domptéInstants vivants d’un intense partage
Chacun dans l’onde de son rivage
Transpire et frémit
La force de l’un, l’autre épanoui
Fait de l’homme et de l’animal
Les amants de Durandal
Ni l’un ni l’autre ne veut se tuer
Sur la pierre où le rocher
Il n’y aura pas d’instant fatal
L’homme devient animal
Le cheval devient homme
Une mutation en somme
Le cheval devient l’ignorant auguste
L’homme pas heureux de son sort qu’il trouve injuste
Pourtant chaque soir on voit dormir leurs fronts calmes
Chacun rêve d’être celui qui gagne la palme
Toile peinte par mes soins
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Par verismo-lagardere le 29 Octobre 2014 à 23:59
TOUSSAINT
Non ce n’est pas la colline du golgotha
Même si souvent je vais y promener mes pas
C’est la Toussaint, mais dans ce lieu bien souvent,
Je vois les morts muets bien vivants
Dans le cœur de mon âme
Je les entends dire ce que leur ombre clame
En voyant leurs noms sur des croix
Là où mon cœur s’arrête en priant bien des fois
Leur onde me trouble tout au fond de leur paixDevant eux je reste attentif à toutes les pensées
J’écoute le silence de ce jardin où nous dormirons tous
Les fleurs y sont pures dans des tons parfois flous
Un voile lumineux filtre mes prières
Mon esprit altéré ferme mes paupières
Alors dans mon cœur s’écrit le nom de tous les saints
Dans la douleur des cieux s’éclaire la ToussaintPour mieux vous faire comprendre mon texte : sur une colline à côté de ces trois croix se situe le cimetière de la commune où je suis né il est unique car il posséde une vue à 360° et seul au milieu d'une forêt avec une vue sur toute la vallée
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Par verismo-lagardere le 25 Octobre 2014 à 13:21
REFLECHIR
Réfléchir, à qui, à quoi ?
Pour qui, pour quoi ?
Qui nous dicte cette loi
L’esprit parfois
L’avant, l’après d’autrefois
Le temps où non de la foi
L’âme exprime ses émois
Le cœur en est le roi
Pas toujours de bon aloi
Le jour, la nuit, des fois
Le silence du repli sur soi
Toujours en un lieu, un endroit
Où la symbolique croix
Laisse ce que l’on croit
Où ne crois pas
Pour qui sonne le glas
Porte ouverte où fermée
A la lumière et sa clarté
Juste un peu littéraire
Réflexions des voix chères
Le cœur pleure-t-il ?
Dans ses souvenirs vils
C’est là que sont les génies
Dans la réflexion de la vie
Tout s’agite autour de nous
Dans ce monde devenu fou
La bêtise s’endoctrine
La jeunesse y voit des signes
Se laisse fanatiser
Les innocents vont tuer
C’est le temps de la barbarie
Qui décapite des vies
On marche en silence
Pour condamner la sentence
ça ne sert plus à rien
La bêtise n’a plus de fin
Réfléchir à qui, à quoi ?
Pour qui, pourquoi ?
Je réfléchi, et plus je réfléchi
Plus je vois l’horizon indéfini
De la vie : celle qui se vit
A l’infini de la vie
Là où se vit une autre vieJe réfléchi, vous aussi ?
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