• NEPTUNE ET POSEÎDON


    NEPTUNE ET 
    POSÉIDON


    Neptune et Poséidon,
    Célèbrent leur passion.
    L’océan en flots échevelés
    Avec Eole en liberté,
    Jettent l’ancre sur les rochers.
    Les vagues se brisent en étincelles,
    Emportées par leur fougue se flagellent
    Se déchaînent en écumes fleuries,
    Dans la tempête de leur vie.
    Elles se creusent dans une plainte éternelle,
    En se brisant encore plus belles.
    Les flux et les reflux, libres, mais meurtris,
    Pleurent en s’épuisant, irréelle agonie.
    Neptune et Poséidon, s’agitent avec frénésies,
    Dans un spectacle Éolien plein de fantaisies.
    Les goélands battent les voiles blanches,
    Sur la mer démontée les mâts se penchent,
    L’océan défie la puissance des dieux,
    Sa fougueuse magnificence inonde les yeux. 


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  • LA VALSE DES ROSES

      
    LA VALSE DES ROSES

     
    C’est la valse des roses,
      Mon cœur elles disposent,
      Dans mes veines se reposent,
      Inondent mon corps en osmose,
      Humblement empli de roses.
      Parfum d’éden sur toute chose,
      Tremble mon sang coloré en rose,
      Vaste jardin en fleurs à peine écloses,
      Dansent comme au ciel bleu pas moroses,
      Comme Ithuriel, charmé de cette douce prose
      Au cœur des cieux, une à une s’imposent,
      Séraphiques fragrances aux étoiles : causent.
      Froissées, coquettes, leurs pétales mi-closes,
      Couvent un bouton enfanté, sans qu’il ose,
      Par sa douce couleur ressembler à une rose
      Roses aux cœurs de velours, amour de roses,
      J’ai perdu mon âme dans la valse des roses,
      Deux amants, cœurs dans cœurs, explosent,
      J’ai dansé jusqu’à l’aube dans la mer des roses .


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  • A LA FENETRE

     
    A LA FENÊTRE

     
    Accoudé à la fenêtre, 
      Je vois la nuit naître.
     Vers l’univers mes yeux tout là haut,
      Mon rêve devient trop beau.
      Une étoile filante sans amour s’en va,
     Vers son destin très loin tout là bas.
      Enfin je vois briller mon étoile d’amour,
      Celle pour laquelle mon cœur battra toujours,
      Telle une rose qui ouvre son cœur à la vie,
      Elle scintille dans l’éternité de son infini.
      Dans ce ciel filent mes pensées,
      Vers cette grêle d’or étoilé.
      Au filigrane bleu de mon âme,
      Le brasier de mon cœur en flammes,
      Eclaire de lumière le palais des vestales,
      Chastes buveuses dans l’océan des étoiles.
      Leur étrange royaume naturel d’illusions,
      Désaltère la source des monts de ma passion.
      Je frissonne, comme une feuille au vent,
      Mon cœur se laisse féconder par le temps,
      Celui qui habille de soie l’océan de la nuit,
      Mon étoile souveraine, me donne le baiser de minuit.


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  • BONNE FÊTE A TOUTES LES GRANDS MERES


    BONNE FÊTE  GRANDS-
    MÈRES


    Bonne fête à toutes les grands-mères,
    celles du ciel, celles de la terre,
    Au fronton des yeux de mon cœur,
    Figure vos noms couleur bonheur,
    MARIA, SYLVIE, oh! Chères mamies,
    Belles roses un parfum de ma vie,
    L'âtre s’illumine, de vos regards qui scintillent,
    Toutes les flammes de vos yeux brillent,
    Mes mains, dans vos mains, ainsi réchauffées
    tremblent, par mes belles et douces fées,
    Mon cœur chante, la mélodie d’un troubadour,
    Dans vos bras souvent, mon cœur serré avec amour,
    Vos esprits sont nuit et jour dans ma chaumière,
    Pour réchauffer mon cœur d’une douce lumière,
    Vos yeux : des diamants, belles reines des gnomes,
    Signe de vos destins, à mon cœur pas fantômes,
    Je vous embrasse dans votre infini,
    Dans la roseraie au jardin du paradis.
    Bonne fête chères mamies.


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  • LUMIERE D'UN SOIR

    LUMIERE DU SOIR
     
    Un archipel de bleu, colore tous les espoirs
    Quand se couche au vent de la lune, la lumière du soir
    Je regarde ce ciel au travers de doux feuillages
    Des milliers de rayons, se brisent sur son rivage
    Ensevelis et sereins sous ses longs bancs de feu
    Dans des formes inconnues, s’ouvre l’archipel des dieux
    C’est un de ces soirs adorables où il n’y a pas d’éclairs
    Pas un souffle de vent flamboyant dans les airs
    Tout vogue comme un voilier d’or au centre de l’éther
    Sur cette île des airs, je vois montant dans le ciel
    Les marches d’escaliers sur le chemin de l’éternel
    J’écoute la paix qui vole dans le feu du couchant sombre
    Je me vois fuir dans ce vaisseau en marchant dans mon ombre
    Aurais-je trouvé enfin la clé de tous les mystères
    Avec cette croix du sud importée depuis la terre
    J’entends une voix, tout en alto : j'écoute
    Mon cœur se réveille, ce n’était qu’un songe, sans doute


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