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Par verismo-lagardere le 14 Août 2014 à 18:59
MONETTE ET LA MER
Assise sur le banc
Dans l’océan du temps
Elle contemple la mer
Dans ses vagues de l’éther
Les reflets de ses yeux
Colore l’océan bleu
la houle de ses rêves
Trouve la sève
Du braisier de son âme
A son cœur en flammes
Un grand vent d’amour
Sur la plage de ses jours
Souffle sur la terre
De ses pensées en lumière
L’horizon de sa vie
Scintille à l’infini
Du ciel de ses pensées
Grêle d’or étoilé
Au filigrane bleu de son âme
Son cœur s’enflamme
Des flammes d’amour
A son cœur de velours
Assise sur le banc
Dans l’océan du temps
Monette mon amie
La vierge Marie
Protège ta vie
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Par verismo-lagardere le 13 Août 2014 à 20:16
POURQUOI ME RÉVEILLER
Pourquoi me réveiller
Dans cette nuit d’été
Non ce n’est pas un supplice
A minuit, il faut que je vieillisse
Je suis seul sur le sentier en bordure de cette mer
L’endroit est isolé, les embruns triomphants
Dans la tourmente de cet ombre du temps
Je marche droit vers l’abîme
Les yeux fermés vers ce grand but sublime
Je mesure le temps des siècles passés
Ceux des siècles vivants à mon âme troublée
Le silence ne fait pas attention à la douleur de l’homme
Dans ce calme apparent, il vient de loin en somme
La force de l’univers, à l’esprit, à l’âme
Souffle comme le vent qui attise les flammes
Les flammes ainsi vaincues par l’éther infini
Brillent dans cet éternité par la lumière de la nuit
Rêve où réalité ?
La réalité fait rêver
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Par verismo-lagardere le 9 Août 2014 à 13:35
NAISSANCE DE LA ROSE
Une rose est née ce matin à l’aurore,
Son aînée déjà en fleur, la protège encore
Elle apparait telle une étoile dans le matin
Aux yeux qui s’émerveillent de son destin
Elle est vêtue comme une princesse
Beauté divine mes yeux la caresse sans cesse
Elle est pâle, mais pourtant rose
De toutes ses pétales mi-closes
Le ciel éclaire son cœur
Le soleil la réchauffe : une douce chaleur
forçant les yeux à l’admirer
Comme la plus douce des fées
Elle rayonne au clair matin de sa vie
Comme l’étoile qui la protège à l'infini
Une rose est née ce matin à l’aurore
Son aînée déjà en fleur la protège encore
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Par verismo-lagardere le 5 Août 2014 à 18:21
SUR LE BANC
J’ai trouvé sur un banc, un vieillard anonyme
Le regard vierge et profond, les joues qui s’animent
Y a-t-il un ange invisible auquel il cause ?
Ses yeux tristes m’implorent pour quelque chose
Un pâle sourire, crevassé et blême
A mon cœur qui s’étonne, en un instant il l’aime
Son aspect pensif se reproche quelque faute ancienne
Nos regards échangent, son âme rencontre la mienne
Il se fait des reproches d’être seul sur cette terre
Il ne se voit aucun droit, sauf celui de sa misère
Assis à ses cotés, maintenant me parle de ce qui lui est nécessaire
Il est perdu, ces mots sont des orages plein de nuit
Sa pâleur, son ombre sans fond, sur son front reluit
Il a dans son cœur des lieux obscurs et inondés
L’aube des vents se mêle avec ce que dieu lui a donné
Ses mots amers, partout trainent ses chaînes
Ils ne font pas de bruits, et ils n’ont pas de haine
Sa faiblesse tremblante parfume ses douleurs
Il donne à la terre le deuil des jours de son cœur
Il me prend la main, des heures viennent de s’écouler
Je le vois plus serein, il désire chez lui rentrer
Sa fièvre s’est calmée, mon cœur il a ébranlé
Depuis, il revient sur le banc et revit
Souvent me prend la main, lève les yeux au ciel en me disant : merci
Ma présence, dans sa pudeur, une thérapie dans sa destiné
Je vois le juste, au fond de son cœur ses mots à me secouer
Sa vérité toute simple, la raison de son équité
Il tremble, son regard souffle dans mes pensées
Un vent qui me donne les frissons, renforce ma pitié
Il s’acharne, je reste le plus fort à ne rien lui montrer
Mon cœur reste le maître, prés de lui à rester
Son regard de lumière aux ombres animées
Laisse voir sa faiblesse de sa candeur sacré
Voilà une rencontre vécue depuis le début de l’été
Je sais aujourd’hui qu’il est seul au monde
Chaque fois qu’il le peut, il soulage et m’inonde :
De cette vie, sa vie, dont il porte les chaînes
J’en vois les traces sur ses mains, là où vivent ses veines
Je lui ai promis d’être toujours prés de lui
Dans la nécessité des besoins pour sa vie
Mais aussi sans lui cacher mes contraintes personnelles
Ni sur ma maladie, et mon obligation maternelle
J’ai trouvé le bonheur de donner des sentiments humains
Ceux que les douleurs de la vie ont imposés à mon destin
Je garde dans le cœur les secrets qu’il m’a confié
C’est le plus beau symbole pour un être auquel je dois le respect
Le banc, garde lui aussi le silence sur cette rencontre de l’été
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Par verismo-lagardere le 1 Août 2014 à 19:03
LA NUIT TOMBE
La nuit tombe, un étrange océan vêtu de noirRassemble une à une les étoiles du soir
Un frais parfum descend du ciel vers la terre
Emporté par la brise dans ses vagues légères
Le ciel dans son obscure clarté reste le roi
Son immense silence fait frissonner les bois
Chaque arbre devient un veuf inconsolé
La musique de ses branches chante l’amour blessé
Dans les jardins, pleure le cœur des roses
Qui enfante un bouton un parfum en osmose
Il enivre le temps de cette nuit étoilé
L’univers tout entier rêve au charme de l’été
PS : Je reprends mes habitudes
En publiant une seule fois par semaine
Merci
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