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Ironique pudeur de ceux qui passent sans rien écrire
Une rose en offrande pour vous le dire
Même heureuse elle pleure
Merci
Ne pas être heureux
C’est trouver le bonheur dans le silence de son malheur
On pleure sur son bonheur
Quand les larmes de ce bonheur sont un vrai malheur
On pleure aussi sur son malheur
Quand les larmes de ce malheur sont la faute du bonheur
Même heureux on pleure
Sur le malheur de ceux qui ne le sont pas à chaque heure
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SOUFFLER SUR LA TERRE
Je souffle sur la terre, et je pars au lointain
Que sera le jour, quand sera-t-il demain
Marcher sur la terre, ou marcher sur la mer
Sur la corde tendu qui s’élève dans l’air
Je ne me prend point pour dieu, car dieu est partout
Mais conscience où raison, l’esprit mène à tout
Jusqu’à l’aurore éternelle des matins d’or
Celle pour le plaisir extrême d’un merveilleux décor
Alors seulement le souffle du vent emporte
En poussant sur l’arbre déraciné les feuilles mortes
C’est la fin d’une nuit que je voyais brune
Une nuit au voyage blanchâtre de la lune
J’ai soufflé sur la terre, dans un voyage sans fin
J’ai revu le jour, celui qui poursuit le destin
Il suffirait de quelque rien
Pour que la rose à vivre sans un chagrin
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DOULEUR DU TEMPS
Le temps n’est ! Que la douleur de l’homme
L’inflexion n’est ! Que dans ses rêves en somme
L’homme sait cela depuis la nuit des temps
Son horloge sait cela depuis le commencement
Le temps c’est : le silence aux notes noires et blanches
Inlassablement inceste silencieux en avalanches
Un viol sans douleurs sur l’âme où il s’épanche
Sa jouissance dans l’oubli : rare chance
Il n’a pas d’âme, sa force : une constance
Le temps cueille toutes les roses de la vie
Dans ses siècles éternels, dans ses profondes nuits
Tous les cœurs en secrets battent pour lui
Il reste indifférent et rien ne le séduit
Les dieux sont complaisants devant vénus il fuit
Ses desseins sont impénétrables, chaque jour il accomplit :
Le temps de toutes les vies
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L’HOMME DEVIENT ……
L’homme devient pieux, la douleur devient son maître
Il apprend à souffrir, il apprend à se connaitre
Il se connait mieux, il apprend ses souffrances
Il infléchi sa voix qui garde sa vaillance
Sa chair est triste, il reste seul dans le soir
Il reste lui, comme l’arbre et ses branches d’espoirs
Il fait des rêves étranges qui ainsi le pénètre
Il laisse faire le temps, il combat ses peut êtres
Il pleure dans son cœur, comme dans celui de la rose
La rose qui vit son temps comme toutes les choses
Sans rage, sans désespoir son cœur bat de sa prose
Celle que lui inspire le silence sans l’odeur de la rose
V L
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JE NE CROIS PLUS
Je ne crois plus en personne
Je crois seulement aux heures qui sonnent
Mon âme seule aux heures croit
Les seules dans la sincérité de leurs voix
Il n’y a plus de conscience, mais le feu de l’orgueil
Qui détruit : le droit, la vérité, le devoir, voici l’écueil
Arrive les ombres de grandes blessures
Cibles faciles dans un siècle où personne n’assure
On ne fait plus cas de la blessure de l’homme
On se pare d’honneur sans le connaître en somme
En politique où en société comme un faux barbet venu de l’est
Où une vieille nonne venue de l’ouest
C’est à qui reniera le vaincu dans la joie
Comme les aigles qui dans l’ombre mangent leurs proies
On se nourrie de beaux vers, où des clichés mesquins
De fameux auteurs qui font de tout un petit rien
Les meilleurs qui s’en vont, les plus mauvais qui restent
Mais je fuis ces gens là, et leurs sentiers que je déteste
Fourbes hommes, pauvres femmes, faux cœurs, mortes âmes exilées
Votre mentisme fait merveille sur les sentiers de vos péchés
Vous ne voyez et regardez sans respect l’obscurité de vos mots
Le bas de votre genre humain file en morne carrière dans des maux
Détruisant ceux où celles que vous connaissais mal où pas
Vos regards dans l’ombre obscure de vos pas
Définissent votre univers personnel, sans sens moral qui va avec lui
C’est le champ de votre loi qui définit votre petite éthique de vie
Cette éthique qui fuit l’amour et la moralité qui fuit vos vies
Entre la banalité de la règle et le paradis de vos exceptions
Se situe l’empathie de vos pensées qui vous perdent dans vos passions
Vous avez cette éthique de l’exemple présidentiel
Celle qui chaque jour détruit notre essentiel
Comme le moi président et sa république qu’il voulait exemplaire
Vous vous achetez une conduite qui est le plat de votre ordinaire
tout en continuant de cultiver vos mensonges aux qualités hypocrites
Dans la réalité de vos blogs où vos desserts en appâts s’invitent
Il me reste un combat celui de dire à tous ceux qui vous visitent
De ne pas se laisser piéger à vos glus artificielles
Mais de savoir rester et admirer les fleurs les plus belles
C’est dans leurs cœurs que vivent des gens sincères
J’en ai trouvé, je les garde dans mes prières
Mon âme est heureuse car en ces humains l’essence de la vie reste entière
V L
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