• LE TEMPS DE LA NUIT

       
     LE TEMPS DE LA NUIT

       
    J’arrache le temps à la nuit
         Mais l’homme que je suis
         Part souvent après minuit
         Dans l’immensité infini
         Il n’y a plus de temps, pourtant je vie
         Dans ce vide où s’envole l’esprit
         Je ferme les yeux, me voilà surpris
         Du silence régnant dans le vide sans bruits
         Je ne vois plus mon corps qui fuit
        Autour de moi le calme luit
         Je ne pense plus, je suis en oubli
       
    Ai-je trouvé le jardin paradis ?
         Il est immense et moi tout petit
         Je ne peux rien toucher : surpris
         Tout baigne dans les nuages cotonneux ici
         Plénitude sereine, je suis heureux aussi
         Je ne pense plus, je ne rêve plus, je vie
         Au jour d’une nuit recommence ma vie
         Mon âme est : où mon corps ne peut être en survie
         Chaque nuit je meurs, chaque jour à renaître la vie

    LE TEMPS DE LA NUIT

      


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  • CIEL DE LOUP


     CIEL DE LOUP


     
    J’ai vu un ciel de loup
     Le feu était partout
     Un feu plein de mystère
     Du ciel  jusqu’à la terre
     Les yeux s’enivre de l’onde
     Les flammes fondent
     Dans la mer profonde
     L’océan cache la brume
     Partout caresse l’écume
     L’horizon dans ses lumières
     Blanchit la côte entière
     Le goéland effleure l’abime
     Où se cache l’ombre sublime
     L’alcyon chante, trouble l’eau
     Le phare lointain résiste à ses assauts
     Ce n’est plus le temps des pirates
     Résistant aux vagues scélérates
     La tempête s’est déchainée
     Dans l’horizon de la nuit damnée
     J’ai vu un ciel de loup
     Le feu était partout


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  • L'HOMME ET LE CHEVAL

      
    L’HOMME  ET L’ANIMAL

     L’homme et l’animal
     L’homme et le cheval
     L’un à asservir l’autre
     S’aiment comme des apôtres
     Corps à corps en liberté
     Chacun se prévaut d’être dompté

           Instants vivants d’un intense partage
     Chacun dans l’onde de son rivage
     Transpire et frémit
     La force de l’un, l’autre épanoui
     Fait de l’homme et de l’animal
     Les amants de Durandal
     Ni l’un ni l’autre ne veut se tuer
     Sur la pierre où le rocher
     Il n’y aura pas d’instant fatal
     L’homme devient animal
     Le cheval devient homme
     Une mutation en somme
     Le cheval devient l’ignorant auguste
     L’homme pas heureux de son sort qu’il trouve injuste
     Pourtant chaque soir on voit dormir leurs fronts calmes
     Chacun rêve d’être celui  qui gagne la palme
    Toile peinte par mes soins


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  •                                                       

    TOUSSAINT


                                                        TOUSSAINT


     
    Non ce n’est pas la colline du golgotha
     Même si souvent je vais y promener mes pas
     C’est la Toussaint, mais dans ce lieu  bien souvent,
     Je vois les morts muets bien vivants
     Dans le cœur de mon âme
     Je les entends dire ce que leur ombre clame
     En voyant leurs noms sur des croix
     Là où mon cœur s’arrête en priant bien des fois
     Leur onde me trouble tout au fond de leur paix

           Devant eux je reste attentif  à toutes les pensées
     J’écoute le silence de ce jardin où nous dormirons tous
     Les fleurs y sont pures dans des tons parfois flous
     Un voile lumineux filtre mes prières
     Mon esprit altéré ferme mes paupières
     Alors dans mon cœur s’écrit le nom de tous les saints
     Dans la douleur des cieux s’éclaire la Toussaint

    TOUSSAINT

     Pour mieux vous faire comprendre mon texte : sur une colline à côté de ces trois croix se situe le cimetière de la commune où je suis né il est unique car il posséde une vue à 360° et seul au milieu d'une forêt avec une vue sur toute la vallée


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    REFLEXIONS

     REFLECHIR

     
    Réfléchir, à qui, à quoi ?
     Pour qui, pour quoi ?
     Qui nous dicte cette loi
     L’esprit parfois
     L’avant, l’après d’autrefois
     Le temps où non de la foi
     L’âme exprime ses émois
     Le cœur en est le roi
     Pas toujours de bon aloi
     Le jour, la nuit, des fois
     Le silence du repli sur soi
     Toujours en un lieu, un endroit
     Où la symbolique croix
     Laisse ce que l’on croit
     Où ne crois pas
     Pour qui sonne le glas
     Porte ouverte où fermée
     A la lumière et sa clarté
     Juste un peu littéraire
     Réflexions des voix chères
     Le cœur pleure-t-il ?
     Dans ses souvenirs vils
     C’est là que sont les génies
     Dans la réflexion de la vie
     Tout s’agite autour de nous
     Dans ce monde devenu fou
     La bêtise s’endoctrine
     La jeunesse y voit des signes
     Se laisse fanatiser
     Les innocents vont tuer
     C’est le temps de la barbarie
     Qui décapite des vies
     On marche en silence
     Pour condamner la sentence
     ça ne sert plus à rien
     La bêtise n’a plus de fin
     Réfléchir à qui, à quoi ?
     Pour qui, pourquoi ?
     Je réfléchi, et plus je réfléchi
     Plus je vois l’horizon indéfini
     De la vie : celle qui se vit
     A l’infini de la vie
     Là où se vit une autre vie

     Je réfléchi, vous aussi ?


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