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JE MARCHE SUR L’OCEAN
Je marche sur l’océan
Il se meurt de soif naturellement
Sous mes pas la profondeur
Elle crie en silence son déshonneur
Je n’entend plus le chant des sirènes
Les vagues cachent leurs larmes avec peine
Leurs chants désespérés à l’horizon des sanglots
Malgré tous leurs efforts ne peuvent les rendre beaux
Elles sont, elles ne sont plus, elles seront peut être
Dans leurs esprits toujours, au lointain à renaître
Implacables humains qui jettent toutes les notes
Pèle mêle sur toutes les gammes et toujours la faute
Sans voir le regard mourant de l’éther
Qui se reflète jusqu’au ciel en regardant la mer
Puisse l’océan sous le soleil si beau
Retrouver la couleur de son toit qui flamboie d’oripeaux20 commentaires
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SECRETS ET MYSTERES
Mon cœur à ses secrets, mon âme ses mystères
Nous sommes bien nombreux : être ainsi sur cette terre
Tous les êtres ont leurs douleurs, ils n’en sont pas maître
Ils apprennent à souffrir, après à se connaitre
Les jours qui passent, ne trouvent pas la pureté au fond de leurs cœurs
C’est dans la clarté de la nuit que passe leur bonheur
Le vent souffle dans les esprits pour les aider à vivre
Toutes les âmes en sanglots dans l’automne respirent
Les roses au frais parfum, à la douceur exquise
Elles ne résistent pas aux caresses de la brise
Seuls : les violons continuent à pleurer sur l’âme des roses
Les étoiles une à une sur lesquelles tout repose
scintillent diamantés de leurs lumières sidérales
En apaisant les âmes secrètes et mystérieuses des vestales
DOUX WEEKEND
A LUNDI / MERCI21 commentaires
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LES ARBRES PLEURENT
Les arbres pleurent
Dans le silence des heures
Rare pitié on leur accorde
Devant nos yeux se tordent
Ne critiquent jamais personne
Toujours dévoués comme des nonnes
Malgré leurs chants désespérés
Restent toujours prêts à nous aider
Leurs bras tendus, ne sont pas des rêves
Des asiles surs, aux cœurs : la trêve
Les enlacer, leur aura en nous s’épanche
Bien souvent dans les rencontres : sèche les larmes
C’est le confident qui toujours ranime la flamme
Instants divins, l’oiseau sur l’arbre saisit sa chance
L’arbre ne pleure plus, la cloche du ciel tinte
L’oiseau sur l’arbre ne chante plus sa plainte
Le ciel son toit, devient bleu et calme
L’arbre par ce toit, berce la sève de son âme
Thérapeute silencieux mais oh ! Combien généreux
Il reste impassible sous la voûte des cieux
Toile peinte par mes soins
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PARFUM DE ROSE
Toutes choses ont changées
Les fleurs se sont fanées
L’hiver les a gelées
De ses saints printaniers
Sur les pétales en tâches noires
Les traces de la nuit exécutoire
Le mois de mai triste et sans gloire
Dans les jardins écrit l’histoire
C’est le temps d’un palais flétri
Celui auquel le soleil redonne vie
Le jardin de Cythère dans son infini
Se laisse féconder à l’océan de la nuit
La nature écrit toujours au cœur de l’âme
Des lettres en bleu que tout enflamme
Ainsi s'allume la sève et la rosée
Naître à nouveau à l’horizon de l’été
Toute la lumière de la rose
Son cœur à nouveau de son parfum explose
Inonde de l’éther tout l’iris des yeux
Rendant à l'âme son plaisir amoureux21 commentaires
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LA MAISON DU BERGER
Là haut, au fond de la vallée
Se cache la douce chaumière du berger
Seul le souffle du fond de l’air
Rompt le silence de l’éther
Les graviers crissent sous mes pas
Il n’y a pas d’autres bruits ici bas
Je frissonne du regard des mélèzes
Ils insistent, me mettent mal à l’aise
A mes narines, plein d’odeurs légères
Me forcent à percer leur mystère
Dans ce vert paradis où il fait bon marcher
Les marmottes sifflent là haut sur les rochers
Mais je vois assis sur une pierre : le vieux berger et son chien
Tirant sur sa pipe des bouffardes sans fin
Son sourire, perles dans le regard de ses yeux
M’invite à rentrer et rallumer son feu
Alors il commence à parler de l’ancien temps
Ses yeux deviennent étoiles où les perles en brillant
Laissent passer les émotions que son cœur ressent
L’après midi se termine je n’ai pas vu passer le temps
Toile peinte par mes soins26 commentaires