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NAISSANCE DE LA ROSE
Une rose est née ce matin à l’aurore,
Son aînée déjà en fleur, la protège encore
Elle apparait telle une étoile dans le matin
Aux yeux qui s’émerveillent de son destin
Elle est vêtue comme une princesse
Beauté divine mes yeux la caresse sans cesse
Elle est pâle, mais pourtant rose
De toutes ses pétales mi-closes
Le ciel éclaire son cœur
Le soleil la réchauffe : une douce chaleur
forçant les yeux à l’admirer
Comme la plus douce des fées
Elle rayonne au clair matin de sa vie
Comme l’étoile qui la protège à l'infini
Une rose est née ce matin à l’aurore
Son aînée déjà en fleur la protège encore14 commentaires
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SUR LE BANC
J’ai trouvé sur un banc, un vieillard anonyme
Le regard vierge et profond, les joues qui s’animent
Y a-t-il un ange invisible auquel il cause ?
Ses yeux tristes m’implorent pour quelque chose
Un pâle sourire, crevassé et blême
A mon cœur qui s’étonne, en un instant il l’aime
Son aspect pensif se reproche quelque faute ancienne
Nos regards échangent, son âme rencontre la mienne
Il se fait des reproches d’être seul sur cette terre
Il ne se voit aucun droit, sauf celui de sa misère
Assis à ses cotés, maintenant me parle de ce qui lui est nécessaire
Il est perdu, ces mots sont des orages plein de nuit
Sa pâleur, son ombre sans fond, sur son front reluit
Il a dans son cœur des lieux obscurs et inondés
L’aube des vents se mêle avec ce que dieu lui a donné
Ses mots amers, partout trainent ses chaînes
Ils ne font pas de bruits, et ils n’ont pas de haine
Sa faiblesse tremblante parfume ses douleurs
Il donne à la terre le deuil des jours de son cœur
Il me prend la main, des heures viennent de s’écouler
Je le vois plus serein, il désire chez lui rentrer
Sa fièvre s’est calmée, mon cœur il a ébranlé
Depuis, il revient sur le banc et revit
Souvent me prend la main, lève les yeux au ciel en me disant : merci
Ma présence, dans sa pudeur, une thérapie dans sa destiné
Je vois le juste, au fond de son cœur ses mots à me secouer
Sa vérité toute simple, la raison de son équité
Il tremble, son regard souffle dans mes pensées
Un vent qui me donne les frissons, renforce ma pitié
Il s’acharne, je reste le plus fort à ne rien lui montrer
Mon cœur reste le maître, prés de lui à rester
Son regard de lumière aux ombres animées
Laisse voir sa faiblesse de sa candeur sacré
Voilà une rencontre vécue depuis le début de l’été
Je sais aujourd’hui qu’il est seul au monde
Chaque fois qu’il le peut, il soulage et m’inonde :
De cette vie, sa vie, dont il porte les chaînes
J’en vois les traces sur ses mains, là où vivent ses veines
Je lui ai promis d’être toujours prés de lui
Dans la nécessité des besoins pour sa vie
Mais aussi sans lui cacher mes contraintes personnelles
Ni sur ma maladie, et mon obligation maternelle
J’ai trouvé le bonheur de donner des sentiments humains
Ceux que les douleurs de la vie ont imposés à mon destin
Je garde dans le cœur les secrets qu’il m’a confié
C’est le plus beau symbole pour un être auquel je dois le respect
Le banc, garde lui aussi le silence sur cette rencontre de l’été
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LA NUIT TOMBE
La nuit tombe, un étrange océan vêtu de noirRassemble une à une les étoiles du soir
Un frais parfum descend du ciel vers la terre
Emporté par la brise dans ses vagues légères
Le ciel dans son obscure clarté reste le roi
Son immense silence fait frissonner les bois
Chaque arbre devient un veuf inconsolé
La musique de ses branches chante l’amour blessé
Dans les jardins, pleure le cœur des roses
Qui enfante un bouton un parfum en osmose
Il enivre le temps de cette nuit étoilé
L’univers tout entier rêve au charme de l’été
PS : Je reprends mes habitudes
En publiant une seule fois par semaine
Merci9 commentaires
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CROISIERE EN BRETAGNE
Chaque jour j’embarque sur le navire amiral
De Nantes à Rennes il fait son festival
Il se nomme Mimi, l’océan est son hydre
A son bord, pas l’étrusque d’Evandre
Mais l’humour en vagues bleues tendres
Pas de brumes à l’horizon, ni le chant des sirènes
Il chante à lui tout seul, de douces fredaines
Le vent tend ses voiles héraldiques
Pour nous faire découvrir toutes ses pensées celtiques
Rien ne nous est épargné, même les plus intimes
Ces douces vagues en sont que plus sublimes
Chaque jour c’est la pêche sans filets
Pour voguer avec sourires et rires à l’océan de l’été
Pas besoin de suivre la lumière du phare
Sa boussole grassouillette suit le temps qui se marre
Notre esprit ravi frissonne de cette liberté
Celle dont ce bon vivant sait nous faire flotter
Ses flots ne sont que des écumes blanches en délires
Nos cœurs sont emportés par Mimi le messire
N’hésitez pas à faire sur son bateau une croisière
Chaque jour il lève l’ancre en bon pêcheur de la terre6 commentaires
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A TOI AMI LE PENSEUR
Ami, tu n’est point étonné, car sur ta tête,
En ces jours d’été, un nuage s’arrête
Quand viendra la fin Août, ton aube à le dissoudre
En chassant sa couleur, celle de sa foudre
Dans ton ciel retrouvé, il n’y aura plus d’orage
Tes hautes pensées chasseront les nuages
Le soleil dans tes yeux à se remplir de flammes
Qui rendront par tes mots tout le feu de ton âme
Rayonne à nouveau de ta main fraternelle
Celle qui sait écrire tes pensées les plus belles
Rien n’arrête le poète et ses paroles fécondes
Paroles au souffle immense à inonder le monde
Ce n’est pas quelques serpents qui chez toi font débat
Qui vont de leurs vulgarités arrêter ton combat
Ton génie ardent sur la route est tout tracé
Pour entrainer tout le monde dans le cours de tes pensées
Les jours ne sont rien sans ta sphère clarté, et sans toi
Par delà la blogosphère, par delà les cœurs, continue à faire entendre ta voix11 commentaires