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J’ECOUTE CHANTER LE CŒUR DES ROSES
J’écoute chanter le cœur des roses
Une musique sacré, une musique avant toute chose
Elle est chaque fois : jamais la même, et toujours une autre
Son luth en est divin, et même les apôtres,
Se laisse charmer de son parfum satanique
Qui monte de l’aurore dans ses couleurs bibliques
A en suspendre le temps aux rêves encycliques
Par un parfum qui répare l’irréparable
Bien que je l’eusse aimé, ses averses palpables
Font faire des rêves étranges, où le chant des étoiles
Tombe sur la clarté du ciel qui se voile
Dans une parure de pourpre et d’or
Sans le moindre bémol continue de chanter encor
La plus belle chanson du cœur
Vêtue de la mélodie du bonheur
Le ciel s’illumine d’un voile de soie parfumée
Toutes les étoiles scintillent de leur éternité
J'écoute chanter le cœur des roses
Jour et nuit, dans mon cœur il joue sa prose
Je mettrais en ligne de temps en temps une poésie
chez tous, et par étapes, je passerai à tour de rôle au fur et à mesure de mes possibilités
Claude
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ECOUTER LE CŒUR DES ANGES
J’ai écouté le cœur des anges
OH ! Bonheur, au jardin des louanges
Le mien dans son âme troublée
A répété l’écho vivant de la voie lactée
Comme dans un rêve et sa douce contrainte
Mon âme s’est laissée porter par cette douce étreinte
Maintenant que j’ai pu capter le bonheur de ses ondes
J’ai ressenti en moi des vérités profondes
La volonté est miracle de se sentir tout petit dans cette immensité
J’ai trouvé la raison du combat dans l’adversité
Tous les morceaux dans ce cœur un peu brisé
M’ont portés à croire, me voilà apaisé
J’étais seul, j’avais conscience de ce que je devais faire
Je savais ce que j’étais, mon cœur n’a pu se taire
Ce cœur a saigné, dieu l’a voulu ainsi
Je crois à genoux que je possède l’infini
Car je ne voyais qu’un seul côté des choses
J’ai subit toutes les situations sans en connaître les causes
On possède tout, en un instant le ciel nous les retire
Tous les biens que la vie ici bas nous fait vivre
Mais je ne me plains plus, je sens dans le vent les parfums de la vie
Le chant des oiseaux, tombe sur ma rose d’ici
Les douleurs du poète quittent l’horizon de la terre
Ses pleurs sont des perles qui illuminent ses paupières
Ses yeux s’ouvrent dans cette nuit céleste
Je vois l’ange qui m’écoute, et sur mon cœur il reste
J’ai écouté : le cœur des anges
Je prend quelques temps pour me soigner
Après interventions chirurgicales
Pause nécessaire
A bientôt
Claude
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CHÂTEAUX EN ESPAGNE Où AILLEURS
Ai-je rêvé de châteaux en Espagne ?
En restant prisonnier ici dans les montagnes
J’ai malgré tout rêvé au pays de cocagne
Je n’étais pas le roi de Tolède ni celui de Castille
Mais j’ai vu un grand royaume qui n’avait pas de grilles
Un palais, son donjon là bas un cadafal
Les roses de Corfou y régnaient en festival
Lumineuses et royales toutes ces fleurs célèbres
Tirant leurs beautés des grandes eaux de l’Ebre
Cette magnificence emplissait la cour de mon cœur
Mon sang, y puisait l’or de son bonheur
Un bonheur de lire aussi Federico Garcia Lorca
Un guide de l’esprit au delà de Sintra
Je n’étais point prince Maure, mais celui de la rose d’or
Sa beauté blanche et pure dans mes yeux brille encor
Le temps n’est plus un rêve, mais devient réalité
Toujours voir dans les yeux des pétales étoilés
Qui n’a jamais fait de châteaux en Espagne ?
JE SUIS CHARLIE
JE CHANTE AVEC TOI LIBERTÉ
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IL Y AVAIT CHARLIE
LA PATIENCE DES PIERRES
Il y avait :
ces murs de pierre où le vent se brisa, sur les rêves des hommes, venus de l’autre côté des siècles et de la mer
Il y avait :
Cette croix grise par temps de pluie,
Blanche par temps de ciel, quand la lumière pose son poids de neige sur la terre
Il y avait :
Cette île ouverte au jour de l’équinoxe, et la fleur fragile parmi le vent forte, parmi la vie
Ce poème est de YVON LE MEN
Il m’a était offert par :MARIELLE POESIE
Il m’a inspiré le texte ci-après
LA SUITE QUE JE LUI DONNE POUR CHARLIE
Il y avait :
Les yeux masqués, les yeux éteints, impur glaçon, monstre de deuil
Honteuses ténèbres aux mêmes larmes, du même œil
Il y avait :
La nuit dans l’ombre, où pleure le silence , en tout lieu, en même temps, le mort couché dit au vivant : debout
Il y avait :
L’aube du jour où les pierres s’agitent, imitant dans l’ombre qui tremble, les mains accablées sous l’âpre rafale
Il y avait :
Les agneaux de l’innocence, au cœur plein de fleurs, que les flocons encensent, leur soleil s’est empourpré du sang, où filent les étoiles du soir
Il y avait :
LA LIBERTE
LA NEIGE EN DEUIL
IL Y AVAIT CHARLIE
LA PATIENCE DES PIERRES
Il y avait :
ces murs de pierre où le vent se brisa, sur les rêves des hommes, venus de l’autre côté des siècles et de la mer
Il y avait :
Cette croix grise par temps de pluie,
Blanche par temps de ciel, quand la lumière pose son poids de neige sur la terre
Il y avait :
Cette île ouverte au jour de l’équinoxe, et la fleur fragile parmi le vent forte, parmi la vie
Ce poème est : de YVON LE MEN
LA SUITE JE LUI DONNE POUR CHARLIE
Il y avait :
Les yeux masqués, impur glaçon, monstre de deuil
Honteuses ténèbres aux mêmes larmes, du même œil
Il y avait :
La nuit dans l’ombre, où pleure le silence , en tout lieu, en même temps, le mort couché dit au vivant : debout
Il y avait :
L’aube du jour où les pierres s’agitent, imitant dans l’ombre qui tremble ; les mains accablées sous l’âpre rafale
Il y avait :
Les agneaux de l’innocence, au cœur plein de fleurs, que les flocons encensent, leur soleil s’est empourpré du sang, où filent les étoiles du soir
Il y avait :
LA LIBERTE
LA NEIGE EN DEUIL
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CHATEAU INTERIEUR
Dans mon château intérieur
La tour et le donjon du bonheur
Ont perdus les granits roses du cœur
Les jours, les mois, les années
Les yeux pleurent la sombre éternité
Trop de marches à monter de la nuit aux aurores
Affronter le temps que les pierres ignorent
Pas une ne s’attendrit ciselées par mes pas
Mes pieds seront usés bien avant leur trépas
Mais là haut, tout là haut m’éclaire une lumière amère
Mon âme ainsi frappée, rien ne peut la faire taire
Elle continue inlassablement de monter
là haut dans ce donjon où elle retrouve sa réalité
Y croire que son cœur est soumis mais pas résigné
Il regarde ainsi les moments de sa vie
Ce passé de tourments, une force dans son esprit
Sentir venir à moi les ondes de l’éther
Le destin me pénètre, et affronte l’enfer
Le combat pour voir le cœur de ma dernière rose
Encore longtemps, chaque jour, son parfum en osmose
Portée par mes bras qui soutiennent ce rameau
Le voir fleurir de ses belles couleurs à nouveau
L’amour dissout le mal, pousse l’onde du combat jusqu’à s’exténuer
Ne laisse pas le temps de s’assoupir ni de se reposer
Les premiers pas jouent sous le vent
L’air du travail d’amour qui chante son présent
La lumière d’un ange venu de l’infini
Pour faire renaître une rose à la vie
Dans mon château intérieur
La tour et le donjon s’éclairent à nouveau d’un peu de bonheur
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