• A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

       
    A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

     
    A la recherche du temps perdu,
       Quand le cœur des roses se met à nu,
       Avoir en soit des pétales d’envies,
       Ce sont les yeux qui voient, les répandent sur la vie,
       Pour la nourrir de mots sacrés dans le noir,
       Là où pleurent les fleurs que l’infini ne peut voir.
       J’entends les bruits des gouttelettes d’eau,
       L’horizon devient un rêve où il n’y a plus d’oiseaux.
       La vie dissout le mal, les âmes obscures, fleurs de lumière,
       Eteignent l’ombre en extase des rayons dans leur fièvre.
       Je tremble, monte alors l’aube dans un vent inconnu,
       J’écoute chanter, les voix des âmes nus.
       Le temps existe-t-il encore dans son silence étrange, 
       Il court, marche, souffre de ne pleurer jamais devant les anges,
       Il vit de cet œil que l’on ne voit jamais, ni dans l’ombre, ni dans la lumière,
       Il est prés de nous, nous poursuivant dans l’ombre de la terre,
       Il est cet asile, où même la rose de son parfum ne peut atteindre,
       Il ne se voit ni avant, ni après dans son éternité, mais jamais à se plaindre.
       Je renonce à le chercher, lui ne perd pas son temps,
       Son immortalité le rend toujours vivant,
       Il ne mourra jamais dans son présent.
       Il a tracé ma vie dans les jours de ses moments.
       Il m’a fait vivre : les bonheurs, les malheurs, des pleurs,
       Il m’a pris mes plus belles roses en fleurs,
       Par lui perdu les caresses de leurs douces flammes,
       C’était des anges au ciel de mon âme.
       Maintenant, je suis à l’heure où s’enfuit le jour,
       Je n’ai plus les bras qui secourent mon amour.
       Mais reste l’espoir serein dans l’ombre où mon cœur repose,
       Mon âme est vaincue du parfum de mes roses.
       Je porte le temps perdu qui n’ouvre pas ses ailes,
       L’aube se lève, je suis épuisé de mes chaînes éternelles.
       Elle a ouvert mon cœur à tous ceux que je ne vois plus,
       Dans la recherche du temps perdu.
       Ce temps, où je ne perçois plus l’utilité de ma place,
       Dans la bousculade des mutations dont je me lasse,
       Les jours comme les nuits perdent tous leurs voleurs,
       Les minutes, les heures, consacrent tous les menteurs,
       A tous les clochers, résonnent le tocsin,
       Difficile de l’entendre dans ce tintamarre sans fin,
       Le temps bafoue, tue, trucide tous les êtres humains,
       Il ne respecte plus les règles morales et philosophiques de la vie,
       Son vent souffle la tempête de sable jusque dans l’infini.
       A la recherche du temps perdu,
       Je n’ai rien trouvé de nouveau au profond inconnu,
       Je n’ai vu que l’orgueil d’êtres plus libres,
       Limiter la liberté d’êtres moins libres.
       Je n’ai point vu de jours des épreuves sacrées,
       Mais seules, les lamentations d’êtres désespérés,
       Dans un siècle d’épouvante où tous les justes meurent,
       Pas de suprêmes soleils pour ce monde qui pleure.
       Mais ce monde dans ses vies devient irascible,
       Les innocents sont toujours pris pour cibles.
       Seul un esprit pur peut sortir du rêve de l’enfer,
       Pour que l’onde des voix profondes l’emporte dans le temps de l’éther.
       J’ai vu mon soleil se noyer dans le sang de l’inconnu,
      A la recherche du temps perdu.


    Je reste en pause hors du temps 
    Pour longtemps


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    JE SUIS


    JE SUIS

      
    Je suis un homme de ce monde,
       Cueillant aux fleurs du temps des vérités profondes.
       Sans pouvoirs étranges ni surhumains,
       Seule la sincérité de tendre la main,
       Toujours laisser ouverte celle du lendemain,
       Je prends toujours celle d’une rose royale où flétrie,
       Elle est le blé au grenier de ma vie,
       Celle qui chante ses conseils, que mon esprit choisit,
       Éclosion du germe d’une autre pensée, d’un autre épi,
       Message éclairant mes pensées, où mes passions contraires,
       Pouvant dire à mon cœur : nous sommes tous frères.
       Ce cœur palpite, croyant à l’écho universel de l’espérance
       Celui qui donne aux âmes humbles la délivrance,
       En portant haut et fort toutes les fleurs séparées,
       Dans le fleuve d’amour qui bannit tous les pêchés,
       Les miens, les vôtres, pour que tombe dans nos cœurs azurés,
       L’éther au ciel brillant des étoiles de la paix.


    Que ces fêtes pascales soient à tous un bonheur au cœur
    Mes pensées vers toutes et tous
    Je continue me reposer
    Claude 



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  • ON A TOUS DANS LE COEUR UNE ROSE

       
    ON A TOUS DANS LE CŒUR UNE ROSE

      
    J’ai dans le cœur une rose,
       Idylle naturelle, au sang à peine éclose.
       Sa fraîcheur tend ses rides à l’œil nu,
       Une source de jeunesse lave ses seins nus.
       C’est le rêve et l’extase, mes yeux ainsi noyés,
       Respirent le frais parfum dans l’éternel été.
       Je sens tomber du firmament, une moiteur intense,
       Qui envahi mon cœur d’une douce présence,
       C’est celle d’une déesse, venue tout droit des cieux,
       Je peux ainsi écouter, la lyre de ses yeux
       Comme le fait l’ombre mure guidant ses pas soyeux.
      Une déesse : ce ne peut être qu’une rose,
       Celle qui éclaire le visage de celui chez qui elle se pose.
       C’est une redoutable muette au parfum éclatant,
       Comme tous ses boutons, ses princesses de sang.
       Elles sont filles de roi, au cœur ainsi liés,
       Resplendissantes créatures, charmeuses de beauté.
       Elles sont cette lumière dont mon âme à envie,
       Celles qui font pleurer la rosée au jardin paradis.
       J’ai dans le cœur une rose

    Je vais me reposer quelques jours
    A bientôt
    Claude


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  • PALAIS DES FEES

      
    PALAIS DES 
    FÉES

     
     
    Au-delà de la voie lactée,
       L’astre divin éclaire les fées,
       Sur la route ainsi étoilé,
       Se dessine l’art de la pensée,
       Tout là haut en toute liberté,
       Leur chant d’amour dans la gaîté,
       Donne l’espérance et la fraternité.
       Un cœur dessine la cité,
       Douce arche illuminée.
       Toutes les voix au sang mêlé,
       Chantent en cœur l’éternité.
       Le jour, la nuit, dans une soie parfumée,
       Se tisse leur toile d’araignée,
       Le temps s’oublie avec ces déesses vénérées,
       A leur source les cœurs viennent se désaltérer
       Comme Pelage d’Orphée.
       Les roses des cieux en roses éthérées,
       Parfument les jardins du palais.
       Sur la route des fées,
       chacune dessine l’art de sa pensée,
       C’est un cœur en palais,
       Qui flotte au vent de l’immensité

    Dans ce cœur le printemps vient d'arriver
    Son aurore s'illumine de rosée

    Une fée :Céliandra m'a offert cette fractale
    Je lui offre mon inspiration poétique
    Son palais mérite un détour
    Cliquer sur son nom


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  • LE JOUR S'EVANOUIT


    LE JOUR S'
    ÉVANOUIT


    Le jour s’évanouit d’une splendeur immense,
    Le soleil qui s’éteint, dans la nuit qui s’avance,
    Met l’horizon en feu dans l’âtre de ses flammes.
    Les nuages s’enfuient, dans le sang de leur âme,
    De pourpre et d’or en vagues au ciel mouvant,
    Dans leurs flots sans bruits, emportés par le vent.
    Le jour se meurt, la nuit sa délivrance,
    Attache une à une, les étoiles qui se balancent.
    L’obscurité met sa robe, pour recouvrir le monde,
    La lune qui monte, avec sa clarté blanche, l’inonde
    De ses rayons blafards, comme un fanal solitaire,
    Fanatisant ainsi, la nuit au ciel de la terre.
    La nuit vampirisme du jour, dans le soir du temps
    Suce les nuages, en les vidant de leur sang.
    Les âmes silencieuses commencent alors à souffrir,
    Quand monte dans leurs cœurs, le souffle du désir.
    A l’unisson, toutes les voix arrivent des étoiles,
    L’oiseau céleste, à tire d’ailes, lève le voile
    De cette ombre, où le noir de la nuit règne en vain,
    Pour illuminer le ciel d’un sourire divin


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