Si le malheur est en silence
Le bonheur n'est point heureux de la sentence
Pleurer, c'est penser
Le temps reste éveillé
Chaque pensée boit une larme
Le goutte à goutte fait vacarme
Alors on continue de vivre et d'écrire
Continuer d'écrire permet de vivre
On n'est pas heureux de ce bonheur
Car il est le silence qui écrit nos malheurs
On ne réveille pas le chagrin, car jamais il ne dort
On reste toujours éveillé les yeux s'ouvrent et se ferment sur le même décor
Le temps laisse son manteau sans perdre la force de sa vie
Il est toujours le même, plus que les roses il vit
Il a plus de souvenirs qui dépassent tous ces ans
Son horloge sinistre joue sa musique par tous les temps
V L
Celui qui avance dans un tunnel sans chercher un peu de lumière ne trouveras pas facilement la sortie
amicalement
Claude