• PARFUM DE ROSE

     
    PARFUM DE ROSE


     
    Toutes choses ont changées
       Les fleurs se sont fanées
       L’hiver les a gelées
       De ses saints printaniers
       Sur les pétales en tâches noires
       Les traces de la nuit exécutoire
       Le mois de mai triste et sans gloire
       Dans les jardins écrit l’histoire
       C’est le temps d’un palais flétri
       Celui auquel le soleil redonne vie
        Le jardin de Cythère dans son infini
       Se laisse féconder à l’océan de la nuit
       La nature écrit toujours au cœur de l’âme
        Des lettres en bleu que tout enflamme
        Ainsi s'allume la sève et la rosée
       Naître à nouveau à l’horizon de l’été
       Toute la lumière de la rose
        Son cœur à nouveau de son parfum explose
       Inonde de l’éther tout l’iris des yeux
        Rendant à l'âme son plaisir amoureux


    21 commentaires
  • LA MAISON DU BERGER


     LA MAISON DU BERGER

     
       
    Là haut, au fond de la vallée
       Se cache la douce chaumière du berger
       Seul le souffle du fond de l’air
       Rompt le silence de l’éther
       Les graviers crissent sous mes pas
       Il n’y a pas d’autres bruits ici bas
       Je frissonne du regard des mélèzes
       Ils insistent, me mettent mal à l’aise
       A mes narines, plein d’odeurs  légères
       Me forcent à percer leur mystère
       Dans ce vert paradis où il fait bon marcher
       Les marmottes sifflent là haut sur les rochers
       Mais je vois assis sur une pierre : le vieux berger et son chien
       Tirant sur sa pipe des bouffardes sans fin
       Son sourire, perles dans le regard de ses yeux
       M’invite à rentrer et rallumer son feu
       Alors il commence à parler de l’ancien temps
       Ses yeux deviennent étoiles où les perles en brillant
       Laissent passer les émotions que son cœur ressent
       L’après midi se termine je n’ai pas vu passer le temps

    Toile peinte par mes soins


    26 commentaires
  • CHARDON PANICAUT

      
    LE CHARDON


      
    Le chardon panicaut
       Dans les alpes fait le beau
       Hérissé d’aiguilles bleus
       Frissonne dans les yeux
       Un flambeau échevelé
       Sous le soleil étoilé
       Pique le cœur, les mains
       De son langage hautain
       Sa redingote ciselée
       Habille ses cœurs bleutés
       Un triomphe universel
       Pour la lampe de son ciel
       Sa sérénité sublime
       Fait des baisers intimes
       A l’iris des yeux
       Courtisé comme des dieux
       Vibre la cantharide au cœur
       Une grêle de bonheur

    toile peinte par mes soins


    17 commentaires
  •  

    QUE LA SAGESSE VIENNE

     
      QUE LA SAGESSE VIENNE

       
      Victor Hugo  L’a écrit :

     
      C’est en perdant son corps, qu’on reprend sa figure

      
    Combien de corps perdus, dans les guerres qui perdurent
       Ont la figure en deuil par les armes connues
       Tous ne sont pas sans têtes mais mérite la vue
       Les luttes fanatiques prennent le mal pour cibles
       Les flèches empoisonnées ne sont pas invisibles
       Sur la terre tous les jours, les pleurs des innocents
       Envoyés dans la tombe par des bombes larvées de sang
       Surgira-t-il un jour l’éclair du commandeur
       Pour arrêter la terre de rougir dans la peur
       Cette peur fratricide dans sa barbarie
       Qui envoi des hordes en exil pour la vie
       On tue, on décapite, on frappe à l’aveugle
       Difficile à se taire la douleur au cœur beugle
       Oh ! Peuple des humains apprenez à respecter l’homme
       François vous en appelle, écoutez la voix de Rome
       Que les principes profonds soient conscience à vos âmes
       Pour que le vent qui souffle ranime la flamme
       Cette flamme porteuse de la lumière de la paix
       Cette paix qui régnera enfin sur la terre ainsi éclairée


    14 commentaires
  • SAMARKAND

         
    SAMARKAND

     
     Je rêve à Samarkand, brodée de bleu et d’or
     J’adore le soleil qui flambe son décor
     Il met dans l’air d’orient, ses palais en apothéose
     Fait briller ses fils de soies à la source des choses
     Cette ville de lumière aux mosaïques de gloire
     Du haut de ses minarets chante les bleus de sa victoire
     Tous les rayons, et tous les zéphyrs
     Animent tous les dômes aux reflets en délires
     Les feux vivants, les feux éteints : dansent tout l’orient
     Samarkand : dans les yeux, dans le cœur : son charme  triomphant
     Fait s’éveiller l’aurore qui couronne son temps
     Son génie éclaté donne la grandeur à son destin
     Le toit de son ciel illumine son jardin
     Ses jardins à facettes sous le soleil si beaux
     Illuminent le ciel où brille ses flambeaux


    16 commentaires