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Rose d’octobre,
Tes pétales en désordre,
Sous le vent des étoiles,
Sur mon cœur pose le voile,
Des couleurs de ma vie,
Dans l’ombre qui me suit.
Il pleut sur ma nuit,
Depuis que tu es partie,
Ecoute le cœur qui pleure,
Il faudra bien qu’il meure.
Trop fatigué de ses prières,
Un jour aussi il quittera la terre.
C’est la fin de l’été
Mon cœur continue de rêver.
Dans le jardin de ses souvenirs,
Qui le porte un peu plus à vieillir
Il pense sans souhaiter le pire
Mourir sur les lèvres de ton sourire.
Rose d’octobre
Sur tes pétales sobres,
Mon cœur s’est aliéné,
Ton univers étoilé.
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Rose de septembre
Au cœur de tes méandres
Les effluves les plus tendres
En fragrances de cendres
Accroche le cœur de cassandre
Rose de septembre
Sans cesse tu sais épandre
Ce parfum d’or pour s’éprendre
De ton âme couleur d’ambre
En voguant sur sèlandre
Jamais pouvoir te prendre
Rose de septembre
Ecoute mon cœur attendre
Le chant de milandre
Sur ton océan polyandre
Se laisser surprendre
Par ton cœur palissandre
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Rose de juillet
La rose de juillet,
L’orage n’à point décapitée.
Les rafales hargneuses,
Un fort courant de gueuses,
Même les plus venimeuses,
N’ont point atteint son cœur,
Dans ses pétales de pudeur.
Elle garde sa candeur,
Tous ces boutons en cœur,
La couvre d’euphémisme,
Sur des gouttes en mentisme,
Contre ce temps de frime.
Elle garde son parfum immortel,
Par son mantra venu du ciel.
Chaque pensée boit une larme,
Anéantissant le vacarme,
Ne brouillant point sa dignité,
Même en étant flagellée,
En ouvrant ses pétales de vérités.
Silencieuse elle écrit ses malheurs,
Dans le chant de son cœur.
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux,
Elle en sait d’immortels qui sont de purs sanglots
Musset l’a bien aidé,
A garder son âme en paix.
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La rose de juin,
Rayonne dans la main.
Son cœur de satin,
Sublime le mien.
Sa lumière sans fin,
Efface les chagrins.
Son parfum d’airain,
Apaise en vain,
Même sur le déclin,
Il garde son teint,
Aujourd’hui demain,
Son tempo sans cesse revient,
Sous la rosée du matin.
Comme un bon samaritain,
Il reprend son refrain.
La rose en son destin,
enivre les humains.
Cueillie, aimée, cœur divin,
Aussi cœur souverain.
Etoile dans le lointain,
Ses boutons enfantins,
Comme des pèlerins,
Inondent les chemins,
Déroulent le parchemin,
De sa vis en juin.
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LES IRIS
Les fleurs aident à vivre les journées bien troublées
Leurs odeurs, leurs couleurs, nôtre âme s’en colorer
Les iris tout gonflés du printemps pavoisent
S’ouvrent grands à nos yeux qui à présent les toise
Certaines houppes bien dressées s’exposent hautaines
En nous tirant leurs langues pendantes sereines
Leurs cœurs tumultueux parfaitement zébrés
Polyvalentes couleurs par le ciel éclairées
Certaines arborent de beaux nœuds papillons
Avec de délicats éventails comme les plus beaux paons
Les bleus, les rouges, les bordeaux, les jaunes, les blancs
ressemblent à de merveilleux cœurs d’enfants
C’est le jardin d’amour de ces iris charmants.
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