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SUR LE BANC
SUR LE BANC
J’ai trouvé sur un banc, un vieillard anonyme
Le regard vierge et profond, les joues qui s’animent
Y a-t-il un ange invisible auquel il cause ?
Ses yeux tristes m’implorent pour quelque chose
Un pâle sourire, crevassé et blême
A mon cœur qui s’étonne, en un instant il l’aime
Son aspect pensif se reproche quelque faute ancienne
Nos regards échangent, son âme rencontre la mienne
Il se fait des reproches d’être seul sur cette terre
Il ne se voit aucun droit, sauf celui de sa misère
Assis à ses cotés, maintenant me parle de ce qui lui est nécessaire
Il est perdu, ces mots sont des orages plein de nuit
Sa pâleur, son ombre sans fond, sur son front reluit
Il a dans son cœur des lieux obscurs et inondés
L’aube des vents se mêle avec ce que dieu lui a donné
Ses mots amers, partout trainent ses chaînes
Ils ne font pas de bruits, et ils n’ont pas de haine
Sa faiblesse tremblante parfume ses douleurs
Il donne à la terre le deuil des jours de son cœur
Il me prend la main, des heures viennent de s’écouler
Je le vois plus serein, il désire chez lui rentrer
Sa fièvre s’est calmée, mon cœur il a ébranlé
Depuis, il revient sur le banc et revit
Souvent me prend la main, lève les yeux au ciel en me disant : merci
Ma présence, dans sa pudeur, une thérapie dans sa destiné
Je vois le juste, au fond de son cœur ses mots à me secouer
Sa vérité toute simple, la raison de son équité
Il tremble, son regard souffle dans mes pensées
Un vent qui me donne les frissons, renforce ma pitié
Il s’acharne, je reste le plus fort à ne rien lui montrer
Mon cœur reste le maître, prés de lui à rester
Son regard de lumière aux ombres animées
Laisse voir sa faiblesse de sa candeur sacré
Voilà une rencontre vécue depuis le début de l’été
Je sais aujourd’hui qu’il est seul au monde
Chaque fois qu’il le peut, il soulage et m’inonde :
De cette vie, sa vie, dont il porte les chaînes
J’en vois les traces sur ses mains, là où vivent ses veines
Je lui ai promis d’être toujours prés de lui
Dans la nécessité des besoins pour sa vie
Mais aussi sans lui cacher mes contraintes personnelles
Ni sur ma maladie, et mon obligation maternelle
J’ai trouvé le bonheur de donner des sentiments humains
Ceux que les douleurs de la vie ont imposés à mon destin
Je garde dans le cœur les secrets qu’il m’a confié
C’est le plus beau symbole pour un être auquel je dois le respect
Le banc, garde lui aussi le silence sur cette rencontre de l’été
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Commentaires
Oui cela ne coûte rien d'écouter avec le sourire une personne âgée seule sur un banc ! . Le sourire
apaise les maux mais beaucoup refusent l'échange alors je les laisse ! . Bon week end Claude
malgré le mauvais temps prévu pour demain , bien amicalement , Susan
Bonjour Verismo,
Chez un ami, je t'ai croisé, venue te lire j'ai aimé ce poème. Sur ce banc est né une belle amitié, tu écoutes et apporte une présence à cet homme solitaire. C'est superbe.
Bellissima giornata a te.
Bacioni
Prima
bonjour Claude
c'est sous une pluie battante qui dure depuis 3h du matin que je passe te souhaiter une bonne journée.
j'espère que tu vas bien et que tu ne souffres pas trop.
ce matin petit tour de marché c'est le jour du poisson et je le prends là bas.
hier belle ballade sous un beau soleil en bord de loire comme je te l'ai expliqué c'était très agréable et reposant en plus le soleil était de la partie.
vu le temps annoncé je n'irai pas à la pétanque cet aprem
par contre ce soir je serais devant mon écran pour regarder la reprise du championnat de foot REIMS - PSG.
je te souhaite une bonne journée
amitié
mimi
Je veux qu’on m’aime un peu,
Juste ce qu’il faut, évidemment.
Et dans vos regards heureux,
M’attarder un peu de temps...!Puisque c'est mon anniversaire
j'espère que tu vas mieux
Amitiés
5lamichederennesJeudi 7 Août 2014 à 19:32bonsoir claude
mimi absent aujourd'hui pris entre les visites chez le médecin et un petit pique nique improvisé le long de la loire.
je repasserais demùain
bonne soirée
amitié
mimi
Oui la vieillesse s'installe trop vite et nous donne de nouveaux maux d'année en année , maux qui ne sont pas faciles à gérer ! . Mais il faut continuer malgré tout avec optimisme et en écoutant les autres . Je souhaite que vous alliez bien et bonne continuation avec votre poésie , bien amicalement , Susan
bonjour Claude
t'inquiète pas je pense à aller faire un tour sur le blog dont tu m'as donné la référence.
la vieillesse est diificile à vivre pour beaucoup, mais il faut garder la foi et la pêche et toujours se dire on continue et si je souffre c'est que je suis encore vivant.
j'espère que toi tu ne souffres pas trop et que malgré tes soucis tu puisses être libre de tes mouvements. prends bien soin de toi.
moi ce matin je vais aller faire quelques courses et cet aprem faire ma passion qui est la pétanque mais juste si le temps le permet car là il pleut.
bonne journée
amitié
mimi
Juste écouter, c'est tout ce qu'il y a à faire, le fait de dire sa douleur la rend plus vivable, écoute le bruit de son âme, juste écouter sans blâme, comprendre la douleur de l'autre permet de domestiquer la sienne, et ce vieillard anonyme devient petit à petit l'ami, celui que tu croises sur un banc et qui te parle avec son âme, le jour ou il ne sera plus sur le banc tu garderas l'habitude de venir écouter son cœur te parler de cette rencontre d'été
amicalement
Claude
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bonjour Claude
je suis souvens sur mon banc a écouter ces anciens et ces échanges et moments de vie sont hyper important pour moi et eux. car dans nos quartier, nos "viux" on les connaît et on n'a aucune peur à venir les rencontrer, ils nous racontent leurs vies, leurs souvenirs c'est aussi ca la mémoire.
hier soir première journée de foot super match entre le PSG et Reims ca devrait se poursuivre ce soir et demain le mimi s'en va en repas de famille sur rennes.
je te souhaite un bon dimanche, moi je file à la messe (PMU) pariez sur les bons chevaux.
à plus
amitié
mimi