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LA VIE
LA VIE
Je souffre dans mon corps, dans mon âme,
L’esprit lutte pour ranimer la flamme,
J’écris sous le vent,
En oubliant un peu le temps.
Le sort est dur dans un ciel noir et sombre,
Qui saura que mon cœur a des chimères d’ombres ?
Les soucis et les douleurs du temps,
Qui coulent tout le temps.
L’hymne de la lyre dans mon âme cachée,
Torture le chant des pleurs sur ma voix épanché.
Je ne bois plus l’espérance d’amour,
Je n’en ai pas bu souvent dans l’heure de mes jours.
Il n’y a plus de lumière dans le miroir de mon univers,
Mais je vis, sans cueillir les roses blanches de l’éther.
Il reste des gouttes qui tombent chaque jour,
Se fondent sur mon cœur qui se meurt d’amour.
Les jours passent et reviennent, fondent sur les pierres,
Transforment mon âme songeuse sous l’œil de mes paupières
L’esprit s’altère, sous les douleurs succombe
Mais il ne voit jamais le calme dans le noir qui tombe.
L’aube s’éclaire de ses couleurs célestes,
Oubliant le temps des jours qui lui reste,
Je ne rêve plus, je ne songe plus ? je ne suis pas ORESTE.
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Commentaires
Souffrir jours et nuits...
la vie n'est pas un long fleuve tranquille
et quand la douleur te prends
qu'elle ne te lâche plus
que du soir au matin
tu serres les dents
pour ne pas hurler
ta souffrance
Quand tu ne peux plus
contenir cette Chose
qui t'étreint a n'en plus finir
tu desserres les lèvres lentement
et souffle hors de Toi cette souffrance
En un silence étourdissant
Bisous tout plein Mon Ami....
bonjour claude ,
heureuse de t'avoir lu aujourd'hui encore un très beau poème, merci à toi. merci à toi mon petit poête et cette jolie rose !!! et tes mots prennent une tout autre dimension et délicat sont tes mots comme la beauté et la grace de cette rose !!!! avec toute ma plus fidèle et un gros bisou amitié monette
bonjour l'ami.... superbe écrit.
qui ne sait pas
ne peut comprendre
cette douleur lancinante
qui à chaque instant lamine le corps
et perturbe l'âme
qui n'a jamais souffert
ne peut savoir
Beaucoup 'n'étalent' jamais leurs douleurs,
certaines étant invisibles
mais malgré tout présentes
Et vous font hurler la nuit
qui n'a vécu , ce mal qui vous ronge
ne peu comprendre cette triste vie
Bisous tout plein
Bonjour Claude
je reviens chaque fois relire ton poème mais avec beaucoup d'émotion de voir ce coeur si triste et cela me rends triste aussi, le temps est également triste ce matin hier j'ai profiter de ma journée car le soleil se fait rare ce matin ciel gris et la pluie je pense n'est pas très loin douce journée Claude je voudrais que le bonheur passe un peu vers toi je t'embrasse avec toute mon affection
Marlène
Bonjour Claude
c'est avec un beau ciel bleu et un beau soleil aujourd'hui que je passe te faire un coucou
dimanche soleil le matin mais pluie l'après midi le temps est bizarre je ne sais pas ce que
sera l'été mais le printemps n'est vraiment pas de la partie je te souhaite une belle et douce journée
je t'embrasse avec toute mon amitié
Marlène
bonjour Claude
mon petit coucou pour te souhaiter un bon weekend pour nous toujours sous la pluie on n'en fini pas de ce temps
je t'embrasse avec toute mon amitié
Marlène
Bonjour cher Claude
Un petit coucou du jeudi, je devais aller en ville mais je crois bien que je vais rester bien sagement à la maison car on nous annonce en vigilance orange avec quatre autre départements avec ce temps on ne peut rien prévoir. j'espère que tu as du soleil mais je crois que cette année c'est raté pour tous enfin il faut profiter de ce qu'il veut bien nous donner je te souhaite une belle journée et t'envoie de douces pensées accompagner de doux bisous avec toute mon amitié
Marlène
Bonjour cher Claude
Je suis triste de lire ce poèmes qui je ressens il est beau mais tellement triste, la vie n'est pas toujours ce que l'on souhaite, cela me fait mal pour toi que de tristesse dans ces phrases Claude l'amitié que je t'apporte doit donner un peu de douceur dans ce cœur meurtri je t'embrasse très fort avec toute mon amitié et ma tendresse ton amie
Marlène
je ne sais pas pourquoi je ne reçoit pas ta Newsletter
Bonjour Claude
Magnifique rose , pour un coeur triste qui pleure !
Très émouvant , on ne peux pas rester insensible
à tes écris
Bonne soirée Claude
Bisous hélène
bonjour mon cher Claude , superbe la rose et je suis presque triste à lire ton si beau poème ...
merci et bravo ... ton écriture est tellement belle !!! ... passez un beau weekend a+
je vous embrasse tous les deux ... amicalement
Presque bonsoir mon Poète ! Je ne t'oublie pas mais je croule parfois sous les examens et çà fiche la journée en l'air ... Magnifique ton poème ! de gros bisous et surtout prend bien soin de toi !
La vie reste un cadeau, au delà de la douleur, de la peur et des tourments chaque jour qui s'éveille est un cadeau du ciel
Amicalement
Claude
Magnifique poème, un torrent de vie avec des émotions qui fourmillent, pulsent et palpitent...
Tant de choses font mal aux coeurs sensibles et les coeurs sensibles sont aussi très forts parce que l'émotion est un atout, un guide, un profond soutien. Tes mots me touchent beaucoup, je pense à toi et te souhaite tant de jolies choses... Gros bisous cher poète!
Cendrine
Le poème éploré se lamente
Victor HugoLe poème éploré se lamente ; le drame
Souffre, et par vingt acteurs répand à flots son âme ;
Et la foule accoudée un moment s'attendrie,
Puis reprend : «Bah ! l'auteur est un homme d'esprit,
Qui, sur de faux héros lançant de faux tonnerres,
Rit de nous voir pleurer leurs maux imaginaires.
Ma femme, calme-toi ; sèche tes yeux, ma soeur.»
La foule a tort: l'esprit c'est le coeur ; le penseur
Souffre de sa pensée et se brûle à sa flamme.
Le poëte a saigné le sang qui sort du drame ;
Tous ces êtres qu'il fait l'étreignent de leurs noeuds ;
Il tremble en eux, il vit en eux, il meurt en eux ;
Dans sa création le poëte tressaille ;
Il est elle; elle est lui; quand dans l'ombre il travaille,
Il pleure, et s'arrachant les entrailles, les met
Dans son drame, et, sculpteur, seul sur son noir sommet
Pétrit sa propre chair dans l'argile sacrée ;
Il y renaît sans cesse, et ce songeur qui crée
Othello d'une larme, Alceste d'un sanglot,
Avec eux pêle-mêle en ses oeuvres éclôt.
Dans sa genèse immense et vraie, une et diverse,
Lui, le souffrant du mal éternel, il se verse,
Sans épuiser son flanc d'où sort une clarté.
Ce qui fait qu'il est dieu, c'est plus d'humanité.
Il est génie, étant, plus que les autres, homme.
Corneille est à Rouen, mais son âme est à Rome ;
Son front des vieux Catons porte le mâle ennui.
Comme Shakspeare est pâle ! avant Hamlet, c'est lui
Que le fantôme attend sur l'âpre plate-forme,
Pendant qu'à l'horizon surgit la lune énorme.
Du mal dont rêve Argan, Poquelin est mourant ;
Il rit : oui, peuple, il râle ! Avec Ulysse errant,
Homère éperdu fuit dans la brume marine.
Saint Jean frissonne: au fond de sa sombre poitrine,
L'Apocalypse horrible agite son tocsin.
Eschyle ! Oreste marche et rugit dans ton sein,
Et c'est, ô noir poëte à la lèvre irritée,
Sur ton crâne géant qu'est cloué Prométhée.
Victor Hugo
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bonjour mon cher Claude , un régal de relire tes beaux poèmes et ces fleurs si belles !
merci pour Danièle ... et pour tes coms et visites ... on vous souhaite une belle semaine
et on fait un gros bisous à tous les deux a+ amicalement et vive la vie ... ...