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Par verismo-lagardere le 8 Octobre 2019 à 20:36
ROSE D’OCTOBRE
Rose d’octobre,
Tes pétales en désordre,
Sous le vent des étoiles,
Sur mon cœur pose le voile,
Des couleurs de ma vie,
Dans l’ombre qui me suit.
Il pleut sur ma nuit,
Depuis que tu es partie,
Ecoute le cœur qui pleure,
Il faudra bien qu’il meure.
Trop fatigué de ses prières,
Un jour aussi il quittera la terre.
C’est la fin de l’été
Mon cœur continue de rêver.
Dans le jardin de ses souvenirs,
Qui le porte un peu plus à vieillirIl pense sans souhaiter le pire
Mourir sur les lèvres de ton sourire.
Rose d’octobre
Sur tes pétales sobres,
Mon cœur s’est aliéné,
Ton univers étoilé.
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Par verismo-lagardere le 2 Septembre 2019 à 19:28
ROSE DE SEPTEMBRE
Rose de septembre
Au cœur de tes méandres
Les effluves les plus tendres
En fragrances de cendres
Accroche le cœur de cassandre
Rose de septembre
Sans cesse tu sais épandre
Ce parfum d’or pour s’éprendre
De ton âme couleur d’ambre
En voguant sur sèlandre
Jamais pouvoir te prendre
Rose de septembre
Ecoute mon cœur attendre
Le chant de milandre
Sur ton océan polyandre
Se laisser surprendre
Par ton cœur palissandre
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Par verismo-lagardere le 5 Août 2019 à 13:17
UNE ROSE DORT
Une rose dort dans mon cœur,
Je l’arrose de mes pleurs.
Mon sang n’a pas sauvé sa vie
Elle dort dans son paradis.
La violence de son silence,Porte ma désespérance.
Chaque heure du jour et de la nuit,
Jamais mon cœur ne l’oublie.
Elle est de l’autre côté du bonheur,
Perdue dans la floraison de mes douleurs.
Le ciel a tissé à mon firmament une toile,
Pour y dessiner la plus belle des étoiles.
Lumineuse lumière dans l’azur phosphorescent,
Mon soleil s’y noie pour y jeter son ancre dans mon sang.
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Par verismo-lagardere le 5 Juillet 2019 à 14:34
LE JOUR SE LEVE
Le jour se lève, je suis toujours là,
Après une nuit sans sommeil à pourfendre l’au-delà.
Je suis toujours là sur la colline du Golgotha,
Elle me voit bien souvent y attire mes pas.
De la colline des trois croix, à Romette en passant par l’Italie,
Je voyage avec la croix qui domine Ganagobie,
J’y ai trouvé une famille mais aussi des amis
Un homme de fer, une femme qui apaise l’esprit.
Tout est à dire c’est peu de chose mais je les aime ainsi.
Le jour se lève, je suis toujours là,
Je pense au jour où sera mon trépas.
J’en perdrai mon corps, mais pas mon visage,
Mon âme y trouvera la beauté du sage.
Car dieu dans sa création s’est entouré de mystère,
Je sais depuis longtemps ce qui s’ignore sur cette terre.
La vérité éclaire et illumine tout ce qui fuit,
J’ai vu cette lumière et je la vois de nuit.
Ce n’est pas pour dormir que l’on meurt,
Mais pour faire plus haut, ce qu’ici nous fait peur.
Le jour se lève, je suis toujours là,
Je souille en marchant les forêts ici bas.
Elles me donnent la force de rester debout avec mes douleurs,
Car sur terre, dans mes jours il y a bien des pleurs.
C’est l’aube mon cœur s’accroche vers une rose de Californie.
Sa couleur orange un baume parfumé a mon âme en thérapie.
Je n’avais plus de famille un réconfort que je béni.
Personne ne fait attention, à la douleur de l’homme,
Seuls mes voisins voient ce mal qui m’assomme.
Le traumatisme de la vie a creusé ses sillons,
L’amour en silence a mis mon corps en haillons.
Le jour se lève, je suis toujours là,
Il n’y à point de regrets qui hantent mes pas.
Je continu de caresser avec les yeux les roses de ma vie,
Le soleil m’ébloui, met sur les roses une dorure qui jaunit.
Mon cœur s’apaise un instant je ressens la présence,
De mes roses sacrées qui bercent ma vie en toute innocence.
Je distingue dans l’ombre qui étire son voile,
La clarté lumineuse qui vient de mes étoiles.
Un jour sans crainte ce que j’aime et ce en quoi je crois,
Je franchirai le labyrinthe vague des ténèbres sans émois.
En attendant j’ai trouvé mon arbre de vie, il m’a ouvert ses bras,
Je tremble de tout mon corps et lui parle tout bas.
Je pleure en silence quand il nettoie mes veines au sang noir,
Ce sang qui me broie et me pousse au désespoir.
Les jours passent la lumière revient peu a peu dans le cœur de mes yeux,
Ma vie ne sera plus comme avant je redécouvre le bleu,
L’espoir, c’est ce qui a était mon désespoir hier encore,
Voir au petit matin les roses noires éclore.
Afin que règne dans mon cœur la magie de la rose,
Voir fleurir dans mes yeux la plus belle métamorphose,
Celle qui au petit matin inondera mon cœur de son odeur de rose
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Par verismo-lagardere le 8 Juin 2019 à 17:56
IL FAUT VIVRE
VIVRE
Il faut vivre, rien ne vous en délivre,
la vie inflexible tourne les pages de son livre.
Il n’y a pas de pages blanches,
Les pensées défilent en avalanche.
Chaque page est déjà écrite par avance,
On les tourne une a une est ce vraiment une chance ?
On passe du blanc au noir
Des soupirs des désespoirs.
Où se cache le joli bleu ?
Celui qui donne du bonheur aux yeux,
On lit et médite en même temps,
On s’interroge sur le présent.
Car rien ne change vraiment,
Et si tout s’arrêté sur l’instant ?
On essaye de tourner la page,
La suivante est encore écrite j’enrage.
Alors j’ai tenté de fermer le livre
Le silence de la solitude m’enivre,
Méditer, prier, marcher, s’abandonner,
Dans le silence des jours et des nuits a rêver,
Rêver est ce bien le mot sur les maux ?
Tous sont gravés difficile les prendre en défaut.
La gravure ne s’efface pas elle use,
Tout le mal s’en échappe, pleine en est l’étuve.
Il faut vivre avec ce traumatisme en déchirure,
Il faut le soudoyer vivre en sinécure.
La rééducation un combat perpétuel,
Orthodoxe où religieux on en appelle a l’éternel.
Alors il faut s’affranchir et s’abandonner,
Oublier les liens de tous ceux aimés qui vous ont oublié,
Effacer enfin ces liens qui ont nom : passé.
On ne veut plus les voir revenir ils vous ont abusés.
Aimer c’est pardonner, je pardonne mais je n’oublie pas,
Je réapprends à marcher, avec le cœur sur d’autres pas.
Avec le temps qu’il me reste je veux vivre en paix,
Il me reste mes roses qui seront toujours à mes côtés.
Je vais vivre sans chanter avec mon passé et mon avenir
Les oiseaux se cachent pour mourir.
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