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Par verismo-lagardere le 16 Février 2020 à 20:08
HYMNE A LA ROSE
Un pétale de rose emporté par le vent,
Au violon de mon cœur susurre tendrement.
Son magique parfum, volage et envoûtant,
Fait rêver à des milliers de roses au jardin du temps
OH ! Rose à la prestigieuse beauté féconde,
Le palais de ton cœur fait vibrer bien des mondes.
Tes fervents amoureux un à un succombent,
Dans le champ du bonheur, sur terre où outre tombe.
Tous les poètes par toi dorment et rêvent éblouis,
Tous les miroirs se teintent du mystère de tes nuits,
Affichant le sans tain qui fait pâlir d’envie,
Tous les hommes de cœur tes amants pour la vie
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Par verismo-lagardere le 10 Février 2020 à 17:10
ADIEU L’AMI
J’ai décidé de ne plus te voir,
Pour te cacher mon désespoir.
Je me suis révolté et mon cœur était sombre,
Il faisait mille bruits, je n’en sais plus le nombre.
Les flèches qu’il a reçu n’ont pas pu se fondre,
de fausses vérités m’ont plongées dans une nuit profonde,
Tout se qui se brise hélas, n’arrête pas l’onde,
L’heure s’est écroulée, tout me paraissait immonde.
Je mangeais mon pain noir, j’étais morne et navré,
En quelques paroles horribles, tu m’as déposé.
Je n’ai pas pu reprendre mon souffle même très haut,
A la vitesse du vent germait mon échafaud.
Je n’ai pas réalisé que peu de temps suffit pour que change les choses,
Le cœur brisé n’est plus rien quand un tout le métamorphose.
Nous n’étions pas réveillés au même endroit du rêve,
En un instant, ce sont les meilleurs moments qui s’achèvent.
Nous nous comprenions pourtant en parlant de nos misères,
Les échos chantaient dans nos voix sans mystères.
Je n’ai toujours pas compris où tu as vu des taches,
L’amitié qui nous unissait, entre nous rien ne se cache.
Pourquoi, pourquoi un simple mot oublié a enflammé ton âme ?
Tu as fais feu de tout bois par tes acides flammes.
Tout ce qui fait presque rien est devenu vivant,
Je me suis retrouvé dans l’accusé innocent.
Tu as torché tes mots hurlant dans mon brouillard,
J’ai remis mon masque comme celui d’un vieillard.
C’était un jour où ma tête s’incline,
Je ne sentais plus rien, mon cœur était en ruine
Je t’ai clamé la vérité, accusant tes mensonges,
Comme celui qui cherche a limiter ce qui le ronge.
J’ai atteint le bas fond de mon gouffre intérieur,
La réalité a fustigée le souffle de mes douleurs.
Mon âme s’est repliée palpitant de finir,
Maintenant entre nous il ne reste plus que des souvenirs.
Je tremble tristesse comme une statue,
J’ai claqué ta porte, par tes vents battue.
Ma dignité, ma liberté, ma franchise exilée,
ne viendra plus s’asseoir a tes côtés.
Il me faut réapprendre à exister sans vivre,
La vague de mes ennuis dans son néant m’enivre.
Mais vie continue, j’ai oublié de vivre.
Je t’ai appelé, grand dieu, catastrophe,
Tu as hurlé de peur que je t’apostrophe.
Tu déteste que l’on te résiste,
Il faut toujours que tu commandes, c’est triste.
Je ne suis pas homme devant toi à me mettre à genoux,
Je t’ai entendu vociférer tu en devenais fou.
Tu n’as pas supporté que je te tienne tête en vérité,
Mais faire un scandale pour un rien,
On ne fait pas cela a un ami, ce n’est pas bien.
C’est dans ces moments là que l’on découvre la vrai couleur des gens
qui disent se soucier de moi,
Alors depuis je me suis retiré en moi.
Paraître moins pour être plus, c’est Corneille qui l’a dit,
Maintenant c’est mon cœur qui l’écrit :
Adieu l’ami.
j'ai écrit ce texte il y a déjà pas mal d'années
et en le lisant je pense que pour beaucoup d'entre nous
il trouve encore et hélas une réalité
qui n'a pas eu a connaître cette situation???
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Par verismo-lagardere le 25 Janvier 2020 à 20:45
J’ECOUTE CHANTER LE CŒUR DES ROSES
J’écoute chanter le cœur des roses
Une musique sacrée, une musique avant toute chose
Elle est chaque fois : jamais la même, et toujours une autre
Son luth en est divin, et même les apôtres,
Se laisse charmer de son parfum satanique
Qui monte de l’aurore dans ses couleurs bibliques
A en suspendre le temps aux rêves encycliques
Par un parfum qui répare l’irréparable
Bien que je l’eusse aimé, ses averses palpables
Font faire des rêves étranges, où le chant des étoiles
Tombe sur la clarté du ciel qui se voile
Dans une parure de pourpre et d’or
Sans le moindre bémol continue de chanter encor
La plus belle chanson du cœur
Vêtue de la mélodie du bonheur
Le ciel s’illumine d’un voile de soie parfumée
Toutes les étoiles scintillent de leur éternité
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Par verismo-lagardere le 13 Janvier 2020 à 21:18
QUAND VIENT LA NUIT
Quand vient la nuit,
Je pars en voyage vers l’infini.
Alors sur l’océan devenu lumière,
En barque tout doucement je quitte la terre.
Je ferme les yeux absorbé par l’espace,
Je ne sens plus mon corps, les nuées m’enlacent.
Ce silence de douceur en druide souverain,
Me conduit vers les étoiles de mon destin.
Je n’ai plus à franchir le cylindre noir,
J’ai trouvé depuis longtemps la couleur de l’espoir.
Mais il reste encore le temps des nuits, des sanglots,
Ceux des vingt ans, tous les siècles en pitoyables oripeaux.
La vie pleure toujours dans sa bulle d’azur,
Dans un discret souffle au chœur d’un feu pur.
Dans ce voyage infini l’esprit devient soliloque,
Devant les étoiles qui s’allument il découvre une époque.
Je viens chercher celle du silence au temps perdu,
Mais je viens de trouver celle d’un nouveau et profond inconnu.
Pour combien de temps resterai je hors de mon enfer,
L’onde des voix profondes l’emporte sur mon éther.
Je sais par expérience que le retour est bien brutal
Retrouver le poids de son corps, retour au temps natal.
Qu’importe les roses fleurissent à nouveau dans mes yeux,
La paix en leur jardin est un soleil où mon sang se noie le mieux.
Ce moment de liberté dans ce royaume de roses sacrées,
Inonde mon cœur d’un doux parfum d’éternité
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Par verismo-lagardere le 4 Janvier 2020 à 21:14
PALAIS DES FEES
Au-delà de la voie lactée,
L’astre divin éclaire les fées,
Sur la route ainsi étoilé,
Se dessine l’art de la pensée,
Tout là haut en toute liberté,
Leur chant d’amour dans la gaîté,
Donne l’espérance et la fraternité.
Un cœur dessine la cité,
Douce arche illuminée.
Toutes les voix au sang mêlé,
Chantent en cœur l’éternité.
Le jour, la nuit, dans une soie parfumée,
Se tisse leur toile d’araignée,
Le temps s’oublie de ces déesses vénérées,
A leur source les cœurs viennent se désaltérer
Comme Pelage d’Orphée
Les roses des cieux en roses éthérées,
Parfument les jardins du palais.
Sur la route des fées,
chacune dessine l’art de sa pensée,
C’est un cœur en palais,
Qui flotte au vent de l’immensité
J'ai trouvé la source du palais des fées
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