• HYMNE A LA ROSE



    HYMNE A LA ROSE

    Un pétale de rose emporté par le vent,
    Au violon de mon cœur susurre tendrement.
    Son magique parfum, volage et envoûtant,
    Fait rêver à des milliers de roses au jardin du temps
    OH ! Rose à la prestigieuse beauté féconde,
    Le palais de ton cœur fait vibrer bien des mondes.
    Tes fervents amoureux un à un succombent,
    Dans le champ du bonheur, sur terre où outre tombe.
    Tous les poètes par toi dorment et rêvent éblouis,
    Tous les miroirs se teintent du mystère de tes nuits,
    Affichant le sans tain qui fait pâlir d’envie,
    Tous les hommes de cœur tes amants pour la vie


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    ADIEU L'AMI

    ADIEU L’AMI

    J’ai décidé de ne plus te voir,
    Pour te cacher mon désespoir.
    Je me suis révolté et mon cœur était sombre,
    Il faisait mille bruits, je n’en sais plus le nombre.
    Les flèches qu’il a reçu n’ont pas pu se fondre,
    de fausses vérités m’ont plongées dans une nuit profonde,
    Tout se qui se brise hélas, n’arrête pas l’onde,
    L’heure s’est écroulée, tout me paraissait immonde.
    Je mangeais mon pain noir, j’étais morne et navré,
    En quelques paroles horribles, tu m’as déposé.
    Je n’ai pas pu reprendre mon souffle même très haut,
    A la vitesse du vent germait mon échafaud.
    Je n’ai pas réalisé que peu de temps suffit pour que change les choses,
    Le cœur brisé n’est plus rien quand un tout le métamorphose.
    Nous n’étions pas réveillés au même endroit du rêve,
    En un instant, ce sont les meilleurs moments qui s’achèvent.
    Nous nous comprenions pourtant en parlant de nos misères,
    Les échos chantaient dans nos voix sans mystères.
    Je n’ai toujours pas compris où tu as vu des taches,
    L’amitié qui nous unissait, entre nous rien ne se cache.
    Pourquoi, pourquoi un simple mot oublié a enflammé ton âme ?
    Tu as fais feu de tout bois par tes acides flammes.
    Tout ce qui fait presque rien est devenu vivant,
    Je me suis retrouvé dans l’accusé innocent.
    Tu as torché tes mots hurlant dans mon brouillard,
    J’ai remis mon masque comme celui d’un vieillard.
    C’était un jour où ma tête s’incline,
    Je ne sentais plus rien, mon cœur était en ruine
    Je t’ai clamé la vérité, accusant tes mensonges,
    Comme celui qui cherche a limiter ce qui le ronge.
    J’ai atteint le bas fond de mon gouffre intérieur,
    La réalité a fustigée le souffle de mes douleurs.
    Mon âme s’est repliée palpitant de finir,
    Maintenant entre nous il ne reste plus que des souvenirs.
    Je tremble tristesse comme une statue,
    J’ai claqué ta porte, par tes vents battue.
    Ma dignité, ma liberté, ma franchise exilée,
    ne viendra plus s’asseoir a tes côtés.
    Il me faut réapprendre à exister sans vivre,
    La vague de mes ennuis dans son néant m’enivre.
    Mais vie continue, j’ai oublié de vivre.
    Je t’ai appelé, grand dieu, catastrophe,
    Tu as hurlé de peur que je t’apostrophe.
    Tu déteste que l’on te résiste,
    Il faut toujours que tu commandes, c’est triste.
    Je ne suis pas homme devant toi à me mettre à genoux,
    Je t’ai entendu vociférer tu en devenais fou.
    Tu n’as pas supporté que je te tienne tête en vérité,
    Mais faire un scandale pour un  rien,
    On ne fait pas cela a un ami, ce n’est pas bien.
    C’est dans ces moments là que l’on découvre la vrai couleur des gens
     qui disent se soucier de moi,
    Alors depuis je me suis retiré en moi.
    Paraître moins pour être plus, c’est Corneille qui l’a dit,
    Maintenant c’est mon cœur qui l’écrit :
    Adieu l’ami.

    j'ai écrit ce texte il y a déjà pas mal d'années
    et en le lisant je pense que pour beaucoup d'entre nous
    il trouve encore et hélas une réalité
    qui n'a pas eu a connaître cette situation???


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    J'ECOUTE CHANTER LE COEUR DES ROSES

     

    J’ECOUTE CHANTER LE CŒUR DES ROSES

     

       J’écoute chanter le cœur des roses

       Une musique sacrée, une musique avant toute chose

       Elle est chaque fois : jamais la même, et toujours une autre

       Son luth en est divin, et même les apôtres,

       Se laisse charmer de son parfum satanique

       Qui monte de l’aurore dans ses couleurs bibliques

       A en suspendre le temps aux rêves encycliques

       Par un parfum qui répare l’irréparable

       Bien que je l’eusse aimé, ses averses palpables

       Font faire des rêves étranges, où le chant des étoiles

       Tombe sur la clarté du ciel qui se voile

       Dans une parure de pourpre et d’or

       Sans le moindre bémol continue de chanter encor

       La plus belle chanson du cœur

       Vêtue de la mélodie du bonheur

       Le ciel s’illumine d’un voile de soie parfumée

    Toutes les étoiles scintillent de leur éternité


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  •   QUAND VIENT LA NUIT

     
    Quand vient la nuit,
      Je pars en voyage vers l’infini.
      Alors sur l’océan devenu lumière,
      En barque tout doucement je quitte la terre.
      Je ferme les yeux absorbé par l’espace,
      Je ne sens plus mon corps, les nuées m’enlacent.
      Ce silence de douceur en druide souverain,
      Me conduit vers les étoiles de mon destin.
      Je n’ai plus à franchir le cylindre noir,
      J’ai trouvé depuis longtemps la couleur de l’espoir.
      Mais il reste encore le temps des nuits, des sanglots,
      Ceux des vingt ans, tous les siècles en pitoyables oripeaux.
      La vie pleure toujours dans sa bulle d’azur,
      Dans un discret souffle au chœur d’un feu pur.
      Dans ce voyage infini l’esprit devient soliloque,
      Devant les étoiles qui s’allument il découvre une époque.
      Je viens chercher celle du silence au temps perdu,
      Mais je viens de trouver celle d’un nouveau et profond inconnu.
      Pour combien de temps resterai je hors de mon enfer,
      L’onde des voix profondes l’emporte sur mon éther.
      Je sais par expérience que le retour est bien brutal
      Retrouver le poids de son corps, retour au temps natal.
      Qu’importe les roses fleurissent à nouveau dans mes yeux,
      La paix en leur jardin est un soleil où mon sang se noie le mieux.
      Ce moment de liberté dans ce royaume de roses sacrées,
      Inonde mon cœur d’un doux parfum d’éternité


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  • le palais des fees j'ai trouvé



       PALAIS DES FEES
     
      
    Au-delà de la voie lactée,
       L’astre divin éclaire les fées,
       Sur la route ainsi étoilé,
       Se dessine l’art de la pensée,
       Tout là haut en toute liberté,
       Leur chant d’amour dans la gaîté,
       Donne l’espérance et la fraternité.
       Un cœur dessine la cité,
       Douce arche illuminée.
       Toutes les voix au sang mêlé,
       Chantent en cœur l’éternité.
       Le jour, la nuit, dans une soie parfumée,
       Se tisse leur toile d’araignée,
       Le temps s’oublie de ces déesses vénérées,
       A leur source les cœurs viennent se désaltérer
       Comme Pelage d’Orphée
       Les roses des cieux en roses éthérées,
       Parfument les jardins du palais.
       Sur la route des fées,
       chacune dessine l’art de sa pensée,
       C’est un cœur en palais,
       Qui flotte au vent de l’immensité
     J'ai trouvé la source du palais des fées


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