• A TOUTES ET TOUS LE BONHEUR EN FLEURS

    A TOUTES ET TOUS LE BONHEUR EN FLEURS

    1ER MAI
    BLANC MUGUET
    OR BLANC IMMACULÉ
    DOUX, SOYEUX, CLOCHETTES SACRÉES
    PARFUMS SÉRAPHIQUES POUR CŒURS CHAVIRÉS
    FLOCONS HÉRALDIQUES PORTEURS D'AMOURS POUR L’ÉTERNITÉ

     MERCI A TOUS
    DE VOS MESSAGES QUI TOUCHENT MON COEUR 
    Ma situation ne me permet pas de revenir sur les blogs
    Claude

     

     

     

    « VOS CŒURS BRÛLERONT TOUJOURS DANS LE MIEN PRISONNIER DE LA VIE »

  • Commentaires

    53
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 18:05
    52
    Dimanche 3 Juillet 2016 à 13:34

    Les pourpres hortensias timides en leur coin

     

    écoutaient les clochettes à l'entrée du jardin

     

    Les galants gardénias dans leurs suaves pourpoints

     

    entendaient le doux cri des arbres enfantins

     

    Les charmants géraniums agiles et mutins

     

    se lavaient les cheveux tout autour du bassin

     

    Les violettes émues en robe de satin

     

    tendrement respiraient le bon air du matin

     

    Une gente fillette avec un sécateur

     

    en fit tout un bouquet - la fin de ce bonheur

     

    "Battre la campagne"

     

     

     

    Raymond Queneau

     

     

    51
    Mercredi 29 Juin 2016 à 16:48

    Bonjour Cher Claude,

    malgré mes papotages avec Annie nous pensons beaucoup 

    à toi...

    je t'embrasse très fort...je t'écris.

    très bientôt.

    Mamie marielle.

     

    50
    Mardi 28 Juin 2016 à 17:57

    La Mémoire

     

     

     François COPPÉE 

     

    Recueil : "L'Exilée" 

     

     

     

    Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite,

     Elle m’apparaît, svelte et la tête petite,

     Avec ses blonds cheveux coupés courts sur le front.

     Trouverai-je jamais des mots qui la peindront,

     La chère vision que malgré moi j’ai fuie ?

     Qu’est auprès de son teint la rose après la pluie ?

     Peut-on comparer même au chant du bengali

     Son exotique accent, si clair et si joli ?

     Est-il une grenade entr’ouverte qui rende

     L’incarnat de sa bouche adorablement grande ?

     Oui, les astres sont purs, mais aucun, dans les cieux,

     Aucun n’est éclatant et pur comme ses yeux ;

     Et l’antilope errant sous le taillis humide

     N’a pas ce long regard lumineux et timide.

     Ah ! devant tant de grâce et de charme innocent,

     Le poëte qui veut décrire est impuissant,

     Mais l’amant peut du moins s’écrier : «Sois bénie,

     Ô faculté sublime à l’égal du génie,

     Mémoire, qui me rends son sourire et sa voix,

     Et qui fais qu’exilé loin d’elle je la vois !»

     

    49
    Mardi 21 Juin 2016 à 11:28

    je passe lambiner un peu chez toi......bisoussss

     

    48
    Lundi 20 Juin 2016 à 11:44

     il est où le soleil....il est où?????

    à GAP j'espère pour toi

    à Paris, il a disparu

    je ne vois qu'un vieux ciel tout gris

    remarque cela me convient

    je n'aime plus le soleil

    mais là c'est tout de même un peu triste...

    gros bisous

    Danielle

    47
    Vendredi 17 Juin 2016 à 15:50

    passe te faire une tite léchouille et te souhaiter un bon week end.....nous,  boulot!!!!!

     

    sans commentaire!

    46
    Jeudi 16 Juin 2016 à 12:07

    : La fleur des poètes

     

    Poète : Antoine de Latour (1808-1881)

     

    Recueil : Loin du foyer (1835).

     

     

    Chacun, comme un trésor, garde au fond de son ame 

    Le parfum préféré de quelque chère fleur, 

    Et dans tous nos pensers, sur le plus sombre drame 

    Ce souvenir lointain épanche sa fraîcheur.

     

    Au lilas, confident de sa longue douleur, 

    Valmore de son chant suspend l'aile de flamme, 

    Et sur la véronique, image de son cœur, 

    Tastu laisse tomber le soupir de la femme.

     

    Le chaste amant d'Elvire au pied de l'amandier 

    S'arrête pour cueillir une branche, et Nodier 

    D'une grâce rêveuse a doué l'anémone ;

     

    Ah ! si parmi ces fleurs tu t'élevais un jour,

    Blanc jasmin qui jadis, par un beau soir d'automne, 

    Reçus les larmes d'or de mon premier amour !

    Antoine de Latour.           

     

    45
    Mardi 14 Juin 2016 à 10:58
    44
    Lundi 13 Juin 2016 à 11:59

    Je méditais; soudain le jardin se révèle

     

    Et frappe d'un seul jet mon ardente prunelle.

     

    Je le regarde avec un plaisir éclaté;

     

    Rire, fraîcheur, candeur, idylle de l'été!

     

    Tout m'émeut, tout me plaît, une extase me noie,

     

    J'avance et je m'arrête; il semble que la joie

     

    Etait sur cet arbuste et saute dans mon coeur!

     

    Je suis pleine d'élan, d'amour, de bonne odeur,

     

    Et l'azur à mon corps mêle si bien sa trame

     

    Qu'il semble brusquement, à mon regard surpris,

     

    Que ce n'est pas ce pré, mais mon oeil qui fleurit

     

    Et que, si je voulais, sous ma paupière close

     

    Je pourrais voir encor le soleil et la rose.

     

    "Les Eblouissements"

     

     

    Anna de Noailles

     

    (1876-193 Après trois ans)

    Art   alexander averin

     

     

      • Lundi 13 Juin 2016 à 14:19

        Merci baronne de st Mandé
        Je vois chaque jour le soleil et les roses
        Même dans l'azur de mes paupières mi closes
        C'est un instant de vie, c'est un instant de joie
        Mon cœur cesse de battre et un instant se noie
        De ce bonheur furtif qui comble mon âme
        Inondée de soleil, par ses rayons de flammes
        Bizzzzz
        Claude


    43
    Dimanche 12 Juin 2016 à 16:26

    Un beau texte pour reprendre et garder l'espoir....

    à toi cher Claude :

                   

                      ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

     

    "Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force 

    De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir. 

    Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses, 

    Peut gémir : neuf est le matin, neuf est le soir.

     

    Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille, 

    Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu, 

    Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille 

    A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

     

    Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore 

    De la splendeur du jour et de tous ses présents. 

    Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore 

    Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent."

     

    Robert Desnos (1900-1945), État de veille, 1942

     

    Je t'embrasse très fort....de moi

    à toi.

    Mamie marielle.

    ~~La chemise rose ~~  de Marielle.

     

      • Dimanche 12 Juin 2016 à 20:53

        Merci Marielle
        Du fond de la nuit je regarde l'aurore
        Celle qui porte l'espoir qui m'habite encore
        Quand le soleil réchauffera les roses
        Mon âme heureuse sous les paupières mi closes
        vers toi s'envolera dans ton jardin en Berry
        Pour te porter le soleil qui éclaire nos vies
        Le frais matin dans sa clarté première
        Dans ton jardin céleste sera douce lumière
        Tes beaux yeux seront astres, me voilà charmé
        Dans les siécles des siécles pour l'éternité
        Je t'embrasse
        A toi..de moi
        Claude

    42
    Vendredi 10 Juin 2016 à 18:22
    41
    Lundi 6 Juin 2016 à 19:44

    Avec la permission de mon amie Patricia auteur sous le pseudo :"Imparfaitlibre" je partage avec toi ce poème.

    Quand l'avenir n'est plus qu'une ombre misérable

    Etouffant les rayons d'un soleil qui s'enfuit,

    Alors souffre le jour comme pleure la nuit,

    Et succombe le coeur que le chagrin accable.

     

    Perdu dans ce chaos, tu fouilles la mémoire

    D'un ciel libérateur où brillait ta raison!

    Puis la spirale entraine au fond de sa prison

    Le présent, le futur, auxquels tu ne veux croire.

     

    Tu me dis"douce amie, à quoi sert l'existence,

    Si je ne peux écrire, un mot, un vers, un point !

    Hélas, les jeux sont faits, l'abandon a rejoint,

    Le plaisir d'un esprit que rien ne récompense".

     

    Sans eau, notre nature offre un cadre morose,

    Où poussent le néant, la peine et la douleur,

    La poésie est l'eau nécessaire à la fleur,

    Enivrant ta pensée aux parfums d'une Rose.

     

    Aujourd'hui tu décris en noir ta longue errance,

    Le blanc viendra demain jouer un concerto,

    Alors comme l'artiste effleure le piano,

    Tu feras d'un doux son renaître l'espérance...

     

    auteur Imparfaitlibre (Patricia Dominguez)

    Un monde en poésie

     

     

    40
    Dimanche 5 Juin 2016 à 20:30
    39
    Vendredi 3 Juin 2016 à 15:01

    coucou mon ami le chevalier ....

    Mon cher  Claude

    me revoilà , mon cher ami ....J'ai été bien absente mais la vie fait que parfois

    tout se bouscule....entre ma Maman qui prend de l'âge et comme maintenant

    je suis à la retraite , je passe beaucoup de temps avec elle ....Et lorsque je suis

    chez elle , pas d'internet  !!!!!  et une amie qui combat cette foutue maladie !!!! , je

    suis souvent près d'elle .....Il me faudrait des journées à rallonge.....ce serait bien.... 

    Mais , je ne t'oublie pas , mon ami , souvent je pense à toi , à ta gentillesse ...

    Je souhaiterai tant te soulager de cette douleur , de cette maladie ....Mon ami , tu es le courage.

    Je pense bien fort à vous deux .....

    gros , gros bisous

    mamietitine

    38
    Vendredi 3 Juin 2016 à 13:19

    bonjour mon cher Claude , je passe vous souhaiter une beau weekend et +++

    prenez soin de vous deux et  ...  amicalement     on pense bien à vous  A+++ 

    37
    Mercredi 1er Juin 2016 à 11:57

    Journée d'une rose

     

    "Toi qui dans l'aube naissante

     Encore vêtue de cristaux de rosée

     Dans les lueurs caressantes

     Déroule ta corolle encore fripée.

     

    Offrir ta coupole dans l'azur de juin

     Dans la brise légère gracieusement danser

     Floraison sublime est ton unique destin

     D'une douce fragrance ton velours encenser .

     

    Eblouissante dans les rayons du soleil

     Epanouie et enivrante la vie tu évalues

     Magnificence ,dans mon jardin tu es merveille

     Et dans mon coeur toujours tu seras l'élue.

     

    Couper  ta tige pour t'admirer dans l'uniflore

     Ton image à mon regard pour des heures m'offrir

     Vivre avec toi ton temps éphémère que je déplore

     Et dans la tristesse du soir te voir mourir ."

     

    Comme ça le bouton de cette jolie rose semble normal.

     

    36
    Dimanche 29 Mai 2016 à 13:28

    je te vois........

    35
    Jeudi 26 Mai 2016 à 11:56

     

    Le soleil s’est éteint comme une pâle bougie

    Et la nuit, Vestale au cœur chaste et ténébreux 

    A chassé le jour, de ses charmes amoureux, 

    Qui chantait sous son noir balcon mille élégies. 

     

    La lune, pareille à ces reines langoureuses

    Dont les fers subjuguaient les antiques sultans, 

    S’est allongée, lascive, sur son nuage envoûtant

    Répandant le parfum de ses fleurs dangereuses. 

     

    Le ciel, le vaste ciel, bénit nos amours ! 

    Viens, viens avec moi au pays que je rêve ! 

    À l’éden enchanté, lumineux comme un glaive

    Où seul le cœur soupire, et où l’esprit est sourd ! 

     

    Entends-tu le violon pleurer dans les collines, 

    Et de son chant sacré parfumer l’air du soir ?

    Vois-tu les nymphes, dans les lacs profonds et noirs, 

    Reposer doucement leurs nudités cristallines ?

     

    Écoute cette musique qui enivre le cœur ! 

    Son philtre nous guérit et nous empoisonne, 

    C’est un phare qui guide les voiles qui s’abandonnent 

    Aux caresses farouches de la mer en fureur ; 

     

    C’est un havre bénit par l’océan des cieux

    Que les anges bercent comme des hirondelles, 

    Dont les lumières blanchissent la voûte éternelle

    De l’azur immense et toujours silencieux. 

     

    Viens, ma chère déesse ! Ce monde est un gouffre, 

    Où tout n’est que douleur, où tout n’est que tourment 

    Suivons ensemble ce son plein d’enchantement

    Qui mène au Royaume de Dieu, où nul ne souffre. 

     

    Partons ! Mon cœur languit de ce pays natal ! 

    Ce monde est trop grand pour notre solitude, 

    Ne songeons qu’à l’amour et à la quiétude

    Et à la terre rose au doux front matinal ! 

     

    (Amneris)

    34
    Dimanche 22 Mai 2016 à 17:07

     

    Comme un jour un peu fou !!

     

     

    Comme un jour un peu fou, délivrant ses couleurs,

     

    Où les roses transies dansent la valse des heures,

     

    Dépliant en offrandes les pétales de leurs coeurs,

     

    Au jardin provençal l'Amour gagne son bonheur.

     

     

     

    Nul être parmi nous ne pourrait deviner,

     

    Ce qui se nomme plaisir, si tendre et parfumé,

     

    Sans avoir vu la terre et toutes ses beautés,

     

    Que Dame Nature peint dans un long soir d'été.

     

     

     

    De ses nuances si belles, cultivées en partage,

     

    Au chaud soleil naissent les mimosas sauvages,

     

    Léchés parfois de l'ombre d'une maison sans visage,

     

    Et sous les doigts du peintre, le plus beau paysage.

     

     

     

    La saison nous rappelle qu'il faut toujours croire,

     

    A l'odeur de la vie, à l'esquisse d'un espoir,

     

    Qu'une petite fleur peut faire vivre un regard,

     

    Et offrir à l'abeille son plus précieux nectar.

     

     

     

            Caroll RIQUET

     

    33
    Dimanche 22 Mai 2016 à 16:54

    Afficher l'image d'origine

    il tombe des cordes chez mouahhhhhhhh

    gros bisous à vous deux

    32
    Vendredi 20 Mai 2016 à 19:49

    Une petite visite pour te souhaiter une bonne fin de semaine et en espérant que tu tiennes le coup ! . Merci Claude pour ton si beau bouquet . J'en ai poussant dans une jardinière dans la coure ! . Une pensée de Biarritz , escapade 

    31
    Jeudi 19 Mai 2016 à 19:08

    La branche de l'amandier

    De l'amandier tige fleurie,

    Symbole, hélas! de la beauté,

    Comme toi, la fleur de la vie

    Fleurit et tombe avant l'été.

     

    Qu'on la néglige ou qu'on la cueille,

    De nos fronts, des mains de l'Amour,

    Elle s'échappe feuille à feuille,

    Comme nos plaisirs jour à jour!

     

    Savourons ces courtes délices;

    Disputons-les même au zéphyr,

    Epuisons les riants calices

    De ces parfums qui vont mourir.

     

    Souvent la beauté fugitive

    Ressemble à la fleur du matin,

    Qui, du front glacé du convive,

    Tombe avant l'heure du festin.

     

    Un jour tombe, un autre se lève;

    Le printemps va s'évanouir;

    Chaque fleur que le vent enlève

    Nous dit : Hâtez-vous de jouir.

     

    Et, puisqu'il faut qu'elles périssent,

    Qu'elles périssent sans retour!

    Que ces roses ne se flétrissent

    Que sous les lèvres de l'amour!

     

    Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) 

     

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    30
    Jeudi 19 Mai 2016 à 18:57

     

    Les Dernières Paroles Du Poète – La Guerre Sainte , DAUMAL René –

     

     

    D’un fruit qu’on laisse pourrir à terre, il peut encore sortir un nouvel arbre. De cet arbre, des fruits nouveaux par centaines. Mais si le poème est un fruit, le poète n’est pas un arbre. Il vous demande de prendre ses paroles et de les manger sur-le-champ. Car il ne peut, à lui tout seul, produire son fruit. Il faut être deux pour faire un poème. Celui qui parle est le père, celui qui écoute est la mère, le poème est leur enfant. Le poème qui n’est pas écouté est une semence perdue. Ou encore : celui qui parle est la mère, le poème est l’œuf et celui qui écoute est fécondateur de l’œuf. Le poème qui n’est pas écouté devient un œuf pourri. »

     

    René Daumal (1908-1944) fonda la revue Le Grand Jeu. En marge du surréalisme et de la pataphysique, son œuvre développe une voix très singulière et un certain goût de l’ésotérisme, comme en témoigne son roman Le Mont analogue. Les deux poèmes en prose Les Dernières Paroles du poète et La Guerre sainte sont sans doute ses textes les plus célèbres

     

    29
    Mercredi 18 Mai 2016 à 11:22

    Une sorte de verve étrange, point muette,

     

    Point sourde, éclate et fait du printemps un poëte;

     

    Tout parle et tout écoute et tout aime à la fois;

     

    Et l'antre est une bouche et la source une voix;

     

    L'oiseau regarde ému l'oiselle intimidée,

     

    Et dit: Si je faisais un nid? c'est une idée!

     

    Comme rêve un songeur le front sur l'oreiller,

     

    La nature se sent en train de travailler,

     

    Bégaie un idéal dans ses noirs dialogues,

     

    Fait des strophes qui sont les chênes, des églogues

     

    Qui sont les amandiers et les lilas en fleur,

     

    Et se laisse railler par le merle siffleur;

     

    Il lui vient à l'esprit des nouveautés superbes;

     

    Elle mêle la folle avoine aux grandes herbes;

     

    Son poëme est la plaine où paissent les troupeaux;

     

    Savante, elle n'a pas de trêve et de repos

     

    Jusqu'à ce qu'elle accouple et combine et confonde

     

    L'encens et le poison dans la sève profonde;

     

    De la nuit monstrueuse elle tire le jour;

     

    Souvent avec la haine elle fait de l'amour;

     

    Elle a la fièvre et crée, ainsi qu'un sombre artiste;

     

    Tout ce que la broussaille a d'hostile et de triste,

     

    Le buisson hérissé, le steppe, le maquis,

     

    Se condense, ô mystère, en un chef-d'oeuvre exquis

     

    Que l'épine complète et que le ciel arrose;

     

    Et l'inspiration des ronces, c'est la rose.

     

     

     

    Victor Hugo

    rosier Mme Isaac Pereire, une vedette du jardin

    28
    Mercredi 18 Mai 2016 à 11:14
    27
    Mardi 17 Mai 2016 à 15:57
    26
    Lundi 16 Mai 2016 à 13:29

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

     

     

    J'ai fait l'amour, j'ai fait la manche 

     

    J'attendais d'être heureux 

     

    J'ai fait des chansons, j'ai fait des enfants 

     

    J'ai fait au mieux. 

     

    J'ai fait la gueule, j'ai fait semblant 

     

    On fait comme on peut 

     

    J'ai fait le con, c'est vrai ; j'ai fait la fête, ouais ! 

     

    Je croyais être heureux 

     

     

     

    Mais, y a tous ces soirs sans potes 

     

    Quand personne sonne et ne vient 

     

    C'est dimanche soir, dans la flotte 

     

    Comme un con dans son bain 

     

    Essayant de le noyer, mais il flotte 

     

    Ce putain de chagrin 

     

    Alors, je me chante mes plus belles notes 

     

    Et ça ira mieux demain 

     

     

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

     

     

    Il est là le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

    Il est où le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

    J'ai fait la cour, j'ai fait mon cirque 

     

    J'attendais d'être heureux 

     

    J'ai fait le clown, c'est vrai et j'ai rien fait 

     

    Mais ça ne va pas mieux 

     

    J'ai fait du bien, j'ai fait des fautes 

     

    On fait comme on peut 

     

    J'ai fait des folies, j'ai pris des fous rires, ouais 

     

    Je croyais être heureux 

     

     

     

    Mais, y a tous ces soirs de Noël, où l'on sourit poliment 

     

    Pour protéger de la vie cruelle 

     

    Tous ces rires d'enfants 

     

    Et ces chaises vides qui nous rappellent 

     

    Ce que la vie nous prend 

     

    Alors, je me chante mes notes les plus belles 

     

    C'était mieux avant 

     

     

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est là le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

    Il est où le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

     

     

    C'est une bougie, le bonheur 

     

    Ris pas trop fort d'ailleurs 

     

    Tu risques de l'éteindre 

     

    On l'veut le bonheur, on l'veut, ouais ! 

     

    Tout le monde veut l'atteindre 

     

    Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit 

     

    Non, il n'en fait pas 

     

    C'est con le bonheur, ouais, car c'est souvent après qu'on sait qu'il était là 

     

     

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est où le bonheur, il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

     

     

    Il est là le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

    Il est où le bonheur, il est là ! 

     

    Il est là ! 

     

     

     

    Mais, il est où le bonheur ? 

     

    Il est où le bonheur ? 

     

    Il est où ? 

     

    Il est où ? 

     

     

     

    Mais, il est où le bonheur ? 

     

    Mais il est là ! 

     

    Le bonheur, il est là, il est là 

     

    Et il est là ! 

     

    Le bonheur, il est là, il est là

     

    Christophe Maé

     

    25
    Samedi 14 Mai 2016 à 21:20

    UN LUNDI  de PENTECOTE...

     

    "Lundi 2 juin 1941

     

    C'est durant la longue ascension 

    Vers la chapelle Saint Michel de Cousson,

     Près de Dignes, un lundi de la Pentecôte,

    Que le destin allait placer côte à côte

    Candide et Violette

     

    Tout près de la source où les gorges se désaltéraient

    Apparut à ses yeux la muse de ses pensées.

    Les regards s'échangèrent, 

    Les mains se croisèrent,

    Le voeu de s'unir dans l'année

    Fut promptement formulé.

     

    La guerre en décida autrement

    Les plongeant dans le tourment,

    Mais ils ont fêté leurs noces de diamant,

    Envers et contre tous les événements."

     

    Cher Claude je te souhaite point de douleurs dans ce weekend

    que les maux s’apaisent et la sereinité pour tous les deux

    Mes pensées sont sur ton balcon

    Avec mon affection et des bisous

    de moi...à toi

    Mamie marielle.

    24
    Samedi 14 Mai 2016 à 12:35

    Glycine

    suis en travaux...intérieur de mon appartement  jusquà fin aout....je n'aurai guère accès à mon ordinateur je pense.....c'est le grand chef qui commande.....................mes pensées resteront avec vous deux.............je vous embrasse.

    danielle

    23
    Mercredi 11 Mai 2016 à 17:37

    bonjour mon cher Claude , un petit coucou en te souhaitant une belle semaine et prenez bien soin de vous   A++  amicalement 

    22
    Mercredi 11 Mai 2016 à 10:15

    bonjour Claude 

    Un petit coucou pour te souhaiter une bonne journée 

    en espérant que tout va pour mieux pour toi 

    gros bisous 

    Marlène

    21
    Lundi 9 Mai 2016 à 10:35

    Bonjour Claude

    un petit coucou pour te dire que je pense bien à toi 

    même si je ne suis pas souvent sur le blog, il y a 

    des jours ou ce n'est pas le top mais je ne t'oublie

    pas aussi en ce début de semaine je passe te souhaiter 

    une douce journée en espérant que tout va un peu mieux 

    je t'embrasse avec toute mon affection 

    Marlène

    20
    Dimanche 8 Mai 2016 à 18:58

    Ô printemps ! petit oiseau de passage, notre hôte d'une

    saison qui chante mélancoliquement dans le cœur du poète

    et dans la ramée du chêne !

     

    Encore un printemps, - encore un rayon du soleil de mai

    au front du jeune poète, parmi le monde, au front du

    vieux chêne, parmi les bois !

    Aloysius Bertrand

    19
    Dimanche 8 Mai 2016 à 11:35

     

    "Le bouvreuil a sifflé dans l'aubépine blanche ; 

    Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé, 

    Et les petits muguets, qui sous bois ont perlé, 

    Embaument les ravins où bleuit la pervenche."

     

    André Lemoyne

     

     

    les jardins nous appellent...

     

    Le soleil illumine nos journées  et offre une douce chaleur 

     

    qui réchauffent nos corps

     

    Ca sent bon, tout ce vert qui efface la grisaille de l'hiver

     

    Profites de ce retour du beau temps...

     

    Sort et respire Claude

     

    Sortez et vivez...

     

     

     

    Un jardin sous mes mots

     

    Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis,

     Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers,

     Colorant le matin de leurs chants printaniers

     Adornent mon jardin de vivants ex libris.

     

    Abeilles et frelons s’y disputant les lys,

     Piétinent les pistils sans aucune pitié,

     Alors que, s’échappant des pages d’un herbier,

     Un papillon de nuit dévore un myosotis.

     

    Solitaire et pensif, un arôme somnole

     Sous le dais argenté d’un antique olivier,

     Dont l’ombre de satin imite l’Acropole.

     

    Dans mon jardin aussi, le soleil a planté

     Une pure fontaine, comme un encrier,

     Où je plonge ma plume et bois l’éternité.

     

    Francis Etienne Sicard, 2009

     

     

     

    18
    Samedi 7 Mai 2016 à 21:14

    Pour le "8 MAi"  de J.Brel

     

    "Le seul fait de rêver

    est déjà important.

    Je vous souhaite

    Des rêves à m’en plus

    finir,

    Et l’envie furieuse

    D’en réaliser quelques uns.

    Je vous souhaite

    D’aimer

    Ce qu’il faut aimer,

    Et d’oublier

    Ce qu’il faut oublier.

    Je vous souhaite

    Des passions,

    Je vous souhaite

    Des silences,

    Je vous souhaite

    Des chants d’oiseaux,

    Au réveil

    Et des rires d’enfants,

    Je vous souhaite

    De résister

    A l’enlisement,

    A l’indifférence,

    Aux vertus négatives

    De notre époque.

    Je vous souhaite

    Surtout

    D’être vous."

    de J. BREL

     

    Et d'étre TOI cher Claude !

    En cette journée du 8 MAI

    Je t'embrasse très fort.

    de moi...à toi

    Mamie Marielle.

    17
    Samedi 7 Mai 2016 à 11:32

    Sur un chemin de terre
    Délaissé par le temps,
    Dans un autre univers,
    Où les mots sont du vent,
    Si parfois je m'éloigne,
    Par erreur, par mégarde,
    Je vous serre dans mes bras,
    Et dans mon coeur je vous garde.
    Dans mes rêves éveillés,
    Aux couleurs du printemps,
    Où vos yeux verts émeraude,
    On la couleur du diamant,
    Si parfois je m'éloigne,
    Par erreur, par mégarde,
    Je vous serre dans mes bras,
    Et dans mon coeur je vous garde,
    Dans les choix, les dilemmes,
    Où je vous porte en avant,
    Là où mon âme solitaire,
    Se bat sans relâchement,
    Si parfois je m'éloigne,
    Par erreur, par mégarde,
    C'est vous que j'emporte,
    Et dans mon coeur je vous garde...


    Carole RIQUET

    ps: grâce à toi cher ami Claude, je lis des poèmes

    16
    corinne56
    Jeudi 5 Mai 2016 à 09:50

    Quel beau bouquet Claude parfumé de ta générosité. Bisous et bonne journée.

    15
    Lundi 2 Mai 2016 à 16:54
    14
    Dimanche 1er Mai 2016 à 07:18

    Bonjour Claude, j'espère que cette journée t'apportera tout le bonheur que tu mérites, tu ne quittes pas nos pensées, nous espérons toujours que la maladie te laisse enfin en paix, nous ne regrettons qu'une chose, c'est de ne pas résider près de chez toi, nous pourrions t'apporter l'aide et l'assistance dont tu as tant besoin. 

    On t'aime et on t'aimera toujours

    Amicalement

    Claude

    13
    Dimanche 1er Mai 2016 à 06:53

    Bonne Fête !

    Juste pour te dire que je pense bien à toi

    bisous

    marie

    12
    Samedi 30 Avril 2016 à 21:19

    "Depuis toujours le blanc muguet,

    Qu'il soit en brin ou en brassée, 

    Porte à ceux qui l'ont mérité

    Joie, bonheur et prospérité".

    Joli muguet, au mois de mai fleurit,

    Pour nous charmer de son parfum de lys.

    Rien n'est plus frais que ses corolles pâles

    Offertes par une main amicale."

    Sous une averse de lumière, 

    Les arbres chantent au verger, 

    Et les graines du potager 

    Sortent en riant de la terre. 

    Les yeux brillants, l’âme légère, 

    Les fillettes s'en vont au bois 

    Rejoindre les fées qui, déjà, 

    Dansent en rond sur la bruyère. 

     

    Carillonnez ! car voici Mai ! 

    Cloches naïves du muguet !" 

    Maurice Carême

     

    Je t'ai envoyer le muguet du Berry.

    Qu'il  porte dans ta maison fleurie

    Beaucoup de bonheur et dans ta vie

    Que passe surtout la santé ici

    Beaucoup de bisous aussi...

     

    11
    Samedi 30 Avril 2016 à 11:03
    • Bon 1er Mai à toi Claude et à ta maman...bisoussss

      Bon 1er mai à tous

    10
    Samedi 30 Avril 2016 à 07:02

    Merci !

    Bon W-E !

    9
    Samedi 30 Avril 2016 à 02:17

    Bonsoir dans ma nuit Poète ! Je suis contente que tu donnes de tes nouvelles qui ne sont sans doute pas des meilleures puisque tu dis ne pas pouvoir revenir, Mais  nous pensons tous à toi !!! Prend soin de toi et de ta maman ! gros gros bisous !

    8
    Vendredi 29 Avril 2016 à 23:25

    Il est 23 h 30,  je vais aller me coucher avec le parfum du muguet  ...

    Merci pour ce joli billet

    Je te souhaite un bon mois de mai, cher Claude, prends soin de toi

    Bisous bisous

    Lili

    7
    Vendredi 29 Avril 2016 à 22:47

    bonsoir mon cher Claude , ton poème est très beau et ne t'en fait pas ... on ne t'oublie pas ! 

    prend soin de toi et de ta maman et  profitez du soleil et des choses de la vie ... accessible  !! 

    on vous embrasse  Albert et Danielle     amicalement   prend soin de tes yeux et +++

    Caumont sur Garonne (47)  

    pour rêver un peu ...   sur le canal de la Garonne !

    6
    Paradisalia
    Vendredi 29 Avril 2016 à 22:35
    Un bouquet de parfum ! Merci ! Bises Claude
    5
    Vendredi 29 Avril 2016 à 22:05

    Je suis tellement contente d'avoir de tes nouvelles 

    Ce joli poème 

    Ce bouquet de muguet 

    Merci à toi pour tes ces attentions délicates que tu distilles sur la blogosphère 

    @ très bientôt 

    Amicalement 



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