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LE NOUVEL AN DU JOUR
J’entends le bruit du nouvel an du jour
Les premiers pas du temps, résolutions d’amour
Croyance d’une nouvelle ère, dans son heure éveillée
L’infini est plein de cette sève sacrée
La grande paix du ciel, promesses d’avenir
Palpite de toutes parts et dans tous les désirs
La page du poète où s’écrira la vie
L’horizon de ses rêves trace les sillons du paradis
Un immense océan où l’onde vient s’échouer
Posant sur ses rives le plus grand des baisers
Le jour s’éclaire dans cette nuit de lumière
Paix aux hommes qui sont tous fils du père
Que le chant d’amour de toutes les vies soit béni
Par la lumière des anges vivant à l’infini
L’amour est une main, une voix que l’on entend
C’est le bruit que j’entends à l’heure du nouvel an
quel ce nouvel an a tous les coeurs soit heureux
bonne année 2020 avec mes meilleurs vœux
claude
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Etoiles dans le ciel
Lumières de l’éternel
Guident les rois mages
Au divin enfant sage
Là bas vers la chaumière
Veille le père et la mère
Entre le bœuf et l’âne
Le souffle de la faune
Dans tous les cœurs résonne
Réchauffe le vénéré
Petit jésus l’enfant né
Du ciel descend la lumière
Etoiles de paix sur la terre
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IL Y A DES JOURS, IL Y A DES NUITS
Le temps s’est arrêté dans ma tête,
Le langage des fleurs à mon cœur chose muette.
Continue sans fin le brasier des rêves,
L’esprit s’égare il ne connaît pas de trêve.
Je m’arrache au temps et à la nuit,
En pensant sans arrêt à l’homme que je suis.
L’ombre du ciel cache mes larmes,
Mon regard plonge dans l’absent sans âme.
Au cœur des yeux, dans le voile du temps,
se grave et s’incruste les douleurs du vivant.
Je quitte la terre sans pudeur,
Pour donner un peu des vacances à mon cœur.
Mon malheur continue dans le silence,
Le bonheur lui brille de son absence.
Bien des lumières de mon cœur se sont éteintes a jamais
Les roses de mes amours une a une dans mes bras dénudés,
Ont laissés mon cœur en sang de battre a chaque fois s’est arrêté.
Bien des fois j’ai imploré l’éternel, il ne voit pas ma foi.
La foi ne sauve pas mon âme en désarroi,
Même en la gardant sur l’étoile en laquelle je crois.
Demain au petit matin la vie reprend ses droits
Dans le silence de mon cœur retentira encore le beffroi.
Le temps s’est arrêté dans ma tête, et me désole,
Dans le miroir je me regarde son tain ne me console.
Mes amis a tour de rôle me prennent la main,
Ils connaissent ma détresse les causes de mes chagrins,
Tout ce qu’ils ont partagés avec moi un fil d’or dans ma vie
Leurs mots sur mes maux donnent l’amour de l’oubli.
Mes larmes ne sont pas sèches, mais je préfère mourir seul.
J’ai vécu ; j’ai usé mes pas à cacher mon deuil,
Ma générosité, ma fidélité aux parents,
Font que le jeune homme beau est devenu vieillard : grand.
La race vivante de moi est morte à vingt ans,
Un jour sur l’autoroute, mon cœur est mort vivant.
Je n’ai plus de fille, plus de femme, plus d’amant,
Chaque jour, chaque nuit, je dors parmi les miens, les morts comme les vivants.
Je me suis crée une tour, un masque, dans ma citadelle,
Afin que des clairons ne puissent s’approcher d’elle.
Mais je ne suis pas solitaire, le soir de nuit mes yeux, des flèches vers mes étoiles,
Alors dans ce temps mes amours déchirent le voile.
Pour me montrer où habiter au jardin de mon ciel,
Afin de continuer d’aimer tous ceux que j’aimerai dans mon repos éternel.
Je serai vivant à nouveau dans les indifférences,
Mais heureux de ce bonheur avec les étoiles de ma délivrance.
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