• JE PROLONGE MA PAUSE

     

    LUMIERES DU DESTIN

            
    Se battre contre soi même,
             Exorciser la douleur de sa peine,
            
    Ouvrir le temps de sa nuit,
             Pour libérer sa vie.
             Ce soir cette nuit est en flammes,
             Le feu brûlant des millions d’âmes,
             La mienne souffre et reste sans voix,
             Même dans la douleur elle a gardée sa foi.
             La nuit devient pesante dans ses nuées de noir,
             La fumée s’échappe en silence vers le ciel de l’espoir.
             Le silence est bien sombre, qu’en sera il demain ?
             Il faudra bien reprendre le chemin du destin,
             Aussi cruel soit il il faudra bien renaître,
             Pas ce soir ni demain, au joli mois de mai peut être.
             Vaincre l’absolu n’est pas une mince affaire,
             Ce n’est pas divin de le réaliser sur terre.
             Dans le silence de la solitude l’esprit libéré se révolte,
             La puissance du néant au caractère désinvolte,
             Ouvre le chemin de lumière invisible en plein jour
             Le cœur dans ses souffrances n’en voyait plus l’amour.
             L’amour se reconstruit dans le jardin des fleurs,
             Ne plus en voir grave l’essence des douleurs.
             Les yeux fermés, la corne du temps par sa lumière s’intensifie,

             Est ce le rayonnement de l’âme en oubli ?
            
    La violence du silence quand il cherche la vie,
             Efface la désespérance qui trucide l’esprit.
             Parfois des larmes s’échappent de mes pensées,
             Elles emportent la prison pour la faire se refermer.
             Un étrange royaume est entrain de naître,
             Il flotte en toutes choses qui enlisent mon être.
             Je crois voir des tâches de sang,
             Dans la lumière du soir qui descend,
             Mais ce ne sont que des pétales de roses,
             Il n’y a rien d’étrange, le temps créant l’osmose.
             J’ai perdu mes trois plus belles roses,
             La douleur de mon coeur a moi toujours s’impose
             Dehors tout est calme, le firmament serein étire son voile,
             Pour laisser scintiller des croix d’étoiles.
             Le ciel jusqu’au fond de l’horizon,
             Laisse éclore serein une rose en vision.
             Les yeux de l’âme vaincue, s’ouvrent sous la douceur de l’aurore,
             Ils renaissent à la vie aujourd’hui et demain,
             Pour vivre la liberté d’un autre destin.
             Je n’ai point oublié la lumière de la nuit,
             Elle reste dans les yeux de mon cœur encore en vie.
             Renaître au printemps : un bien grand mot,
             A son intérieur restent ancrés : bien des maux,
             ce soir je me sens proche de Rémi d’Hector Malo,
             je ne suis pas sans famille, mais mes voisins mes amis
             Sont devenus cette famille qui a partagée et partage mes ennuis.
             Mais depuis peu le silence au son musical me reconstruit,
             Par le son du violon qui pleure une douce mélodie,
             Cette mélodie pousse des notes en demis,
             Des demis tons qui enchaînent une nouvelle vie,
             Demain, rien ne sera plus jamais pareil,
             Avec d’autres lumières céleste de l’éternel,
             Ces lumières ouvrent et tracent le dernier chemin
             Pour le temps qui me reste, ce sera celui  de demain.
             Demain sera ce temps qui me délivre,
             Où je poserai mes limites en retrouvant la joie de vivre.



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  • BLOG EN PAUSE


    Il est des moments,
    Où l'esprit aime se poser un temps.
    Il faut pouvoir s'imposer solitude
    Pour retrouver sa vie en plénitude
    Le repos une essence de vie
    Revitaliser sa forme et son esprit
    A bientôt mes ami(es).
    Claude



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