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LA ROSE DE JUILLET
La rose de juillet,
L’orage n’à point décapitée.
Les rafales hargneuses,
Un fort courant de gueuses,
Même les plus venimeuses,
N’ont point atteint son cœur,
Dans ses pétales de pudeur.
Elle garde sa candeur,
Tous ces boutons en cœur,
La couvre d’euphémisme,
Sur des gouttes en mentisme,
Contre ce temps de frime.
Elle garde son parfum immortel,
Par son mantra venu du ciel.
Chaque pensée boit une larme,
Anéantissant le vacarme,
Ne brouillant point sa dignité,
Même en étant flagéllée,
Ouvrant ses pétales de vérités.
Silencieuse elle écrit ses malheurs,
Dans le chant de son cœur.
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux,
Elle en sait d’immortels qui sont de purs sanglots
Musset l’a bien aidé,
A garder son âme en paix.
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