• IL EST DES NUITS...................


    IL EST DES NUITS

    Il est des nuits de grande lune
    Où les syllabes une à une,
    Dans mon esprit guident ma plume,
    Par l'âme grise de sa brume.
    J’écris sous cette lumière sans réfléchir,
    Les pages blanches aux noirs désirs.
    Toute la vie pèle mêle,
    Chante à mon cœur sa ritournelle.
    J’entend le violon monotone,
    Pleurer ses notes des automnes.
    Ses dièses fussent dans les airs.
    Sans se noircir des blancs hivers.
    Le printemps n’est jamais à temps,
    Occupé dans son hiver trop longtemps.
    Mars qui rit malgré les averses,
    Dans mon esprit parfois s’inverse.
    Mai fleuri un peu en douceur,
    Sur les roses de mon cœur.
    L’été trop chaud brûle mon âme,
    Rougissante de maux pleins de flammes.
    il est des nuits de grande lune,
    Où mon cœur crie son infortune
    Le vent des sables sur les dunes,
    Carde le cœur : une mèche nocturne.
    Dans cet univers qui fume,
    Etoiles d’or et d’argent s’allument,
    Jouent sur mes tempes : le marteau et l’enclume.
    Les étoiles une à une,
    Piquent l’âme aux mille lacunes.
    Il n’y a plus de temps tout est noir
    Vagues pensées caressent l’espoir,
    Que l’aube se lève : roses d’espoir.
    Il est des nuits de grande lune,
    Où la vie prend le temps de faire la une.
    IL EST DES NUITS ………………


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  • LE VENT ME SOUFFLE QU4IL FAUT FAIRE LA PAUSE


    LE VENT ME SOUFFLE DE FAIRE LA PAUSE

    Le vent souffle, garde ses secrets, garde ses mystères,
    Cache dans les nuages, la pluie qui lave la terre.
    Il pleure sous les averses sur l’âme des pauvres gens,
    Jamais avec le poète il joue le rôle du méchant.
    Il l’aide à chasser les turbulences de la vie,
    Celles des souffrances des autres, celles de ses ennemis.
    Au fait a-t-il des ennemis qui ne le blessent au cœur ?
    Il pleure en silence, et pardonne en douceur,
    Sa chair est triste, mais il y a tant de choses,
    Dans le silence profond de la nuit ou son cœur se repose,
    Il y a tant de choses, que seule au ciel la rose,
    Lui donne la foi de vivre et de mourir,
    Dans le chant des violons qui comble ses désirs.
    Le vent souffle, il va tenter de vivre,
    Sous la lumière du ciel qui l’inonde et l’enivre.
    Il continu de se connaître, il a déjà bien souffert,
    En montant toujours plus haut, seul dans son éther.
    Il ne prétend pas son cœur plus pur que celui des autres,
    Mais il sait pardonner, tendre la main comme un apôtre,
    Sans devenir le tissage universel du fil de soie de l’autre,
    Il sait laisser faire le temps, ni ne bannir personne,
    Mais il sait voir là ou la haine toujours résonne,
    Même chez ceux qui en hypocrites affichent le contraire,
    Mais les pensées du poète, sont profondes tant son âme est sincère.
    Il ne juge personne, mais seulement la mascarade des mots,
    Au cœur de ceux qui pourtant sont victime de maux.
    Alfred de Musset a écrit : « NUL NE SE CONNAÏT TANT QU’IL N’A PAS SOUFFERT »
    Comment ceux qui ont souffert refusent-ils la main de la paix dans leur éther ?
    Se connaître soi même est déjà une victoire,
    Connaître les autres : une peine, une vaine gloire.
    Le vent souffle en rafale sur la terre,
    Pour longtemps encore  pourront durer les guerres,
    Toutes les atrocités, les barbaries, les misères,
    Se rassembler ne servira toujours à rien,
    Tant qu’il n’y aura pas de suite au lendemain,
    Tant que le pardon ne s’écrira pas dans tous les cœurs,
    Tant que chaque être vivant fermera sa porte au bonheur.
    Je sais qu’il faut à tout en chacun du courage,
    Sans se renier, faire le premier pas, tout en chacun un roi mage,
    La vie est un combat perpétuel pour tous la maladie frappe aveugle et sourde,
    Nul n’est épargné parfois la sanction à porter un peu lourde.
    C’est le droit à la vie et ses multiples tourdes
    C’est le droit du respect mutuel à mourir et à vivre,
    C’est le droit de vivre dans la miséricorde qui enivre
    C’est le droit de vivre pour savoir se respecter,
    C’est le droit de vivre pour savoir tout en chacun aimer,
    C’est le droit, du droit, par le droit, dans le droit de tous les droits.
    Le poète voit qu’il est tel qu’en lui-même, seul le temps le change,
    La rose de l’automne prend les couleurs de l’ange,
    Il laisse filer le temps, il laisse souffler le vent,
    Il n’a plus de regrets, il n’en a plus le temps,
    Poète, il es, poète il est vivant du parfum de la rose,
    Avec elle chaque jour ce n’est que harmonie en osmose,
    Son cœur qui en bat à chaque instant, jamais ne se lasse,
    De prendre dans ses bras, cette rose que ses yeux enlacent,
    En écoutant la musique de son cœur avant toute chose,
    Ces sanglots longs lui donnent un baiser couleur de rose.
    Le vent soufflera toujours,
    Sur les larmes de l’amour.


    Maintenant je l'écoute dans  un repos bienfaiteur
    Pour mieux écouter le vent de mon cœur
    Claude


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