•  1ER MAI MUGUET
     
     
    Joli mois de mai,
     Jour bonheur du muguet.
     Doux astres aux yeux,
     Cœur triste devient joyeux.
     Nébuleuses de blancs,
     Pâleurs au teint charmant.
     Réveil de douces princesses,
     Diadème en fleurs de tendresse,
     Explosion parfumée,
     Des sous bois en muguet.
     Le soleil en bonheur,
     inonde tous les cœurs.
     Arrose de blanc et d’or,
     l’azur d’un immortel décor.

                                    Aube du jour, splendeur infinie,
                                       Réveille son horizon fleuri.
                                         Épanoui le beau muguet,
                                   Enivre le firmament de sa beauté.
                                   Une beauté, en extase et bonheur,
                                 Le poète, le souhaite à tous les cœurs.
                                     
                           Je continu la pause dans les fragances du muguet


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  • A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

       
    A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

     
    A la recherche du temps perdu,
       Quand le cœur des roses se met à nu,
       Avoir en soit des pétales d’envies,
       Ce sont les yeux qui voient, les répandent sur la vie,
       Pour la nourrir de mots sacrés dans le noir,
       Là où pleurent les fleurs que l’infini ne peut voir.
       J’entends les bruits des gouttelettes d’eau,
       L’horizon devient un rêve où il n’y a plus d’oiseaux.
       La vie dissout le mal, les âmes obscures, fleurs de lumière,
       Eteignent l’ombre en extase des rayons dans leur fièvre.
       Je tremble, monte alors l’aube dans un vent inconnu,
       J’écoute chanter, les voix des âmes nus.
       Le temps existe-t-il encore dans son silence étrange, 
       Il court, marche, souffre de ne pleurer jamais devant les anges,
       Il vit de cet œil que l’on ne voit jamais, ni dans l’ombre, ni dans la lumière,
       Il est prés de nous, nous poursuivant dans l’ombre de la terre,
       Il est cet asile, où même la rose de son parfum ne peut atteindre,
       Il ne se voit ni avant, ni après dans son éternité, mais jamais à se plaindre.
       Je renonce à le chercher, lui ne perd pas son temps,
       Son immortalité le rend toujours vivant,
       Il ne mourra jamais dans son présent.
       Il a tracé ma vie dans les jours de ses moments.
       Il m’a fait vivre : les bonheurs, les malheurs, des pleurs,
       Il m’a pris mes plus belles roses en fleurs,
       Par lui perdu les caresses de leurs douces flammes,
       C’était des anges au ciel de mon âme.
       Maintenant, je suis à l’heure où s’enfuit le jour,
       Je n’ai plus les bras qui secourent mon amour.
       Mais reste l’espoir serein dans l’ombre où mon cœur repose,
       Mon âme est vaincue du parfum de mes roses.
       Je porte le temps perdu qui n’ouvre pas ses ailes,
       L’aube se lève, je suis épuisé de mes chaînes éternelles.
       Elle a ouvert mon cœur à tous ceux que je ne vois plus,
       Dans la recherche du temps perdu.
       Ce temps, où je ne perçois plus l’utilité de ma place,
       Dans la bousculade des mutations dont je me lasse,
       Les jours comme les nuits perdent tous leurs voleurs,
       Les minutes, les heures, consacrent tous les menteurs,
       A tous les clochers, résonnent le tocsin,
       Difficile de l’entendre dans ce tintamarre sans fin,
       Le temps bafoue, tue, trucide tous les êtres humains,
       Il ne respecte plus les règles morales et philosophiques de la vie,
       Son vent souffle la tempête de sable jusque dans l’infini.
       A la recherche du temps perdu,
       Je n’ai rien trouvé de nouveau au profond inconnu,
       Je n’ai vu que l’orgueil d’êtres plus libres,
       Limiter la liberté d’êtres moins libres.
       Je n’ai point vu de jours des épreuves sacrées,
       Mais seules, les lamentations d’êtres désespérés,
       Dans un siècle d’épouvante où tous les justes meurent,
       Pas de suprêmes soleils pour ce monde qui pleure.
       Mais ce monde dans ses vies devient irascible,
       Les innocents sont toujours pris pour cibles.
       Seul un esprit pur peut sortir du rêve de l’enfer,
       Pour que l’onde des voix profondes l’emporte dans le temps de l’éther.
       J’ai vu mon soleil se noyer dans le sang de l’inconnu,
      A la recherche du temps perdu.


    Je reste en pause hors du temps 
    Pour longtemps


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    JE SUIS


    JE SUIS

      
    Je suis un homme de ce monde,
       Cueillant aux fleurs du temps des vérités profondes.
       Sans pouvoirs étranges ni surhumains,
       Seule la sincérité de tendre la main,
       Toujours laisser ouverte celle du lendemain,
       Je prends toujours celle d’une rose royale où flétrie,
       Elle est le blé au grenier de ma vie,
       Celle qui chante ses conseils, que mon esprit choisit,
       Éclosion du germe d’une autre pensée, d’un autre épi,
       Message éclairant mes pensées, où mes passions contraires,
       Pouvant dire à mon cœur : nous sommes tous frères.
       Ce cœur palpite, croyant à l’écho universel de l’espérance
       Celui qui donne aux âmes humbles la délivrance,
       En portant haut et fort toutes les fleurs séparées,
       Dans le fleuve d’amour qui bannit tous les pêchés,
       Les miens, les vôtres, pour que tombe dans nos cœurs azurés,
       L’éther au ciel brillant des étoiles de la paix.


    Que ces fêtes pascales soient à tous un bonheur au cœur
    Mes pensées vers toutes et tous
    Je continue me reposer
    Claude 



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