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MUGUET
Clochette de muguet
Mélodie de mai
Tinte ta pureté
Sous les verts cyprès
La terre ton palais
Un royaume enchanté
Le soleil vient se noyer
Dans ta lumière étoilé
Le poète te couvre de baisers
Par son cœur bleu charmé
Une grêle d’or étoilé
envahi ses pensées
Toi la dryade vénéré
Chante ta mélodie de mai
Belle clochette de muguet
V L
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PUISQUE MAI EN FLEURS
Puisque mai en fleurs dans les près nous réclame,
Viens ! Ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants
Les larges clairs de lune au bord des bois dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence
Et l'air et le printemps et l'horizon immense
L'horizon que ce monde attache et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux
Viens ! Et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrassé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleill et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur
la beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur
Victor Hugo
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Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette le regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Me donnerez-vous ce soir
Un peu d'espoir ?
Les souvenirs sont là pour m'étouffer
Des larmes, de fleurs, de baisers
Oui je revois les beaux matins d'avril
Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville
Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous dont je guette le regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Sans me donner d'espoir
Adieu...Bonsoir...
Jean Sablon
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OH ! NATURE
Le jour moissonne tes silences
Une plaque de neige désaltère mes mains : une chance
Prés de la source qui chante ses louanges
Je sens passer le souffle des anges
Les arbres impassibles cherchent leur ombre
Chaque branche se querelle sous la bise qui gronde
Le toit : mon ciel dans un si calme bleu
Éclaire la vallée de la fraîcheur des cieux
Aucunes herbes ne poussent dans les prés dénudés
Seules quelques mousses brillent sous l’anxiété
Aucuns oiseaux sur les branches pour chanter la complainte
Celle qui ranime les cœurs quand le printemps se pointe
Pour que les jours de lumière comme celle de mon cœur
Laisse arriver le temps aux rayons d’or du bonheur
V L
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Si le malheur est en silence
Le bonheur n'est point heureux de la sentence
Pleurer, c'est penser
Le temps reste éveillé
Chaque pensée boit une larme
Le goutte à goutte fait vacarme
Alors on continue de vivre et d'écrire
Continuer d'écrire permet de vivre
On n'est pas heureux de ce bonheur
Car il est le silence qui écrit nos malheurs
On ne réveille pas le chagrin, car jamais il ne dort
On reste toujours éveillé les yeux s'ouvrent et se ferment sur le même décor
Le temps laisse son manteau sans perdre la force de sa vie
Il est toujours le même, plus que les roses il vit
Il a plus de souvenirs qui dépassent tous ces ans
Son horloge sinistre joue sa musique par tous les temps
V L
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